AU SUJET DE CE VILLAGE

 

Le village de Ray est situé dans le cours moyen de la vallée de la Saône. La rivière s'écoule lentement par de beaux méandres d'un bord à l'autre de ses rives, mais elle est sujette à des débordements qui inondent les prés. Jusqu’à la fin du 19e siècle, le transport des marchandises et des hommes s’effectue à l’aide d’un bac. La maison du gardien (cadastrée 2015 C 142), en direction de Vellexon, et le lieu-dit Prés du Bac existent toujours. L'accident du 14 mars 1853, qui fit 16 victimes, incita la municipalité à entreprendre la construction d'un pont, édifié en 1875. Détruit durant la Seconde Guerre mondiale, ce pont est reconstruit en 1947.

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UN PEU D'HISTOIRE

 

Dans l'Antiquité, Ray devait déjà avoir une certaine importance en sa qualité de gué sur la Saône. Un refuge de l'âge du Bronze y fut d'ailleurs retrouvé, ainsi qu'un oppidum de l'époque romaine. C'est sur celui-ci que fut édifiée la forteresse médiévale.

Au XIIIᵉ siècle, le chevalier Othon de la Roche, propriétaire de la commune, rendit celle-ci célèbre en participant à la quatrième croisade, et surtout en conquérant Thèbes et Athènes, dont il devint le duc. Il construisit près du Panthéon une forteresse qui existe encore aujourd'hui.

Les destructions successives n'ont pas épargné le château de Ray-sur-Saône. Seuls le mur d'enceinte et les tours subsistent ; ils ont été restaurés aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, en même temps qu'un nouveau château était construit. Celui-ci est inscrit aux Monuments Historiques, tout comme le parc à l'anglaise qui l'entoure.
Le château abrite aujourd'hui un musée dans lequel sont exposés les souvenirs des Ray et des Marmier (propriétaires du château depuis 33 générations).

 


La chapelle à l'entrée de Ray sur Saône

PARC ET JARDIN DU CHÂTEAU

 

Le parc du château s'étend sur toute la colline qui domine le village de Ray, il couvre environ six hectares qui s'étagent en terrasses successives, bordées par des hauts murs d'enceinte de l'ancienne forteresse. Il y a donc, toute une partie du parc ombragée par de grands arbres : cèdres dont un spécimen de grande taille, 5 mètres de tour à hauteur d'homme, 7 mètres au pied, est particulièrement majestueux ; des tilleuls, sophora épicéas, pins sapo, foyards, sycomores, frênes et marronniers âgés de 150 ans. Vers 1880, le duc Raynald de Marmier aménagea une futaie forestière à l'extrémité nord du parc afin de lui donner de la profondeur en créant un sous-bois.

 

LE CHÂTEAU DE RAY-sur-SAÔNE

 

Dès le haut Moyen Âge, un système défensif constitué de château fort protège la vallée supérieure de la Saône. L’imposante forteresse de Ray-sur-Saône est l’un de ces lieux stratégiques, mais la guerre de 10 ans de 1636 à 1646 contribue à sa destruction. Des 14 Tours de l’enceinte, il n’en reste que deux semi-circulaires : la tour Tranchée et la tour du Guet, ainsi qu’une poterne remaniée. Du château médiéval ne subsistent que deux énormes tours, Crénelées au 19e siècle, qui veille sur l’édifice actuel, édifiée en 1775 d’après les plans de l’architecte bisontin Claude-Joseph Bertrand. La façade sur la vallée se caractérise par une asymétrie des ouvertures et l’intégration d’une partie des anciens murs, renforçant l’aspect austère. Sur la cour d’honneur, les trois corps de bâtiment formant un plan en U. Le pavillon central est relié par des pans coupés aux ailes latérales terminées par un décrochement. L’avant corps est souligné par des refends et un fronton triangulaire, d’inspiration classique. Une toiture à la Mansart en petites tuiles couvre l’ensemble.   
L'ÉGLISE SAINT-PANCRAS

 

Une première mention en 1105 révèle l’existence des églises construites une cinquantaine d’années plus tôt. En fondant un chapitre en 1341, Gauthier de Ray transforme la petite église romane, dont subsiste le cœur, en une collégiale.  Il l’agrandit, ajoutant deux ailes latérales pour répondre aux besoins de la liturgie canoniale. Un cadran solaire situé sur la façade sud, appelée cadran canonial, indiquait les heures des cinq offices rythmant la journée des habitants : prime, tierce, sexte, none et vêpres.  

 

OTHON DE LA ROCHE

 

Au printemps de l'année 1202, sensible à l'appel d'un jeune et nouveau Pape, Innocent III, Othon de la Roche, petit seigneur du Comté de Bourgogne, quitte les pâturages verts de la vallée de l'Ognon pour les ardents paysages de l'Orient. Et le 1er octobre 1202, la flotte qu'il a rejointe appareille bannières au vent pour une mission que d'autres ont décidée pour elle et qu'il ignore. Sur la lagune, Croisés, chevaux, machines de guerre, armes et vivres embarquent. Ainsi quatre mille cinq cents chevaux, neuf mille écuyers, quatre mille cinq cents chevaliers, vingt mille sergents et trente-cinq mille hommes de pied viennent s'ajouter aux marins et Croisés vénitiens. Deux cents trompettes résonnent à l'unisson et les tambours couvrent les voix des prêtres qui entonnent le "Veni creator spiritus". Les troubadours chantent : "Quand la flotte sortit de Venise, il y avait tant de dromons, de riches serfs et tant d'autres vaisseaux que c'était la plus belle chose à regarder depuis le commencement du monde !" Cinquante navires de transport, des centaines d'huissiers et une soixantaine de galères quittent alors de port. Le long du grand canal, la foule innombrable accompagne de ses vœux et de ses prières ceux qui vont se battre pour l'honneur de Dieu. Sur le pont de sa nef peinte en rouge, Enrico Dandolo redresse sa haute taille après avoir lancé un anneau d'or dans l'Adriatique, comme le veut la tradition et comme l'ont fait tous les autres Doges avant lui. Othon de la Roche peut-il alors s'imaginer quel avenir incroyable va s'ouvrir à lui ? 

 

LE CHÂTEAU DE RAY SUR SAONE EN VIDEO
L'ALBUM PHOTOS DE LA VISITE

 

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LE CHATEAU DE RAY SUR SAONE

 

LA RIVIERE "L'OGNON"

 

LE CHATEAU

 

LA LAVOIR ANCIEN

 

CI-DESSUS UN APERÇU DE L'ALBUM PHOTOS
LE COIN DES GOURMANDS


Aujourd'hui ce sera : Brioche au Comté et aux noisettes

LES INGRÉDIENTS

- 1 cuillère à café de levure sèche de boulanger
- 125 ml de lait
- 350 g de farine
- 1/2 cuillère à café de sel 
- ...

PRÉPARATION

Faites tiédir le lait. Prélevez-en 3 cuillères à soupe, mélangez-les à la levure sèche et laissez reposer 10 minutes.

Dans une machine à pain, versez dans l'ordre : la farine, le sel, le paprika, les œufs battus, le beurre mou en morceau. Actionnez le programme pâte (pétrissage + levée sans cuisson) et ajoutez le lait et la levure.
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