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    Petit village pour Grand Site de France... Au cœur de la vallée du Lot, cette étape incontournable des Chemins de Saint-Jacques recèle bien des trésors : autour des maisons à colombages, l’abbatiale Sainte-Foy des XI et XIIᵉ siècle, ses 250 chapiteaux, ses vitraux contemporains de Pierre Soulages et son tympan aux 124 personnages sculptés dans la représentation du Jugement Dernier, mais aussi LE trésor, celui de Sainte-Foy, reliquaire recouvert d’or et de pierres précieuses.

    Toutes les coordonnées

    Situation locale

    OFFICE DU TOURISME
    Le bourg
    12320 Conques
    Tél. 05 65 72 85 00
    SITE WEB 


    HÔTEL DE VILLE
    Le Bourg
    12320 Conques
    Tél. 05 65 70 11 34
    SITE WEB

     

     

    Conques et son Trésor

    Conques serait-il Conques sans le crâne de Sainte-Foy ? Et celui-ci, a-t-il été dérobé ou mis à l’abri lors des invasions normandes qui dévastaient dans les années 800 les bords de la Garonne ? L’Église s’en tient à une formule magique : la “translation furtive“.
    Tandis que d’autres soutiennent mordicus que les ossements de la jeune martyre d’Agen ont été volés en 866 dans un monastère d’Agen par un moine Conquois. Cet agent double aura passé dix ans à Agen pour endormir la méfiance de ses coreligionnaires avant d’entreprendre son méfait.
    Après cela le crâne sera placé dans le fameux reliquaire d’or et Conques qui s’appauvrissaient connaîtra la fortune...
    Pour accéder au Trésor, il faut passer par les vestiges du cloître. C'est l'un des cinq grands trésors européens d'orfèvrerie médiévale. L'un des rares restes de saints, le crâne de Sainte Foy. Ancienne adolescente chrétienne martyrisée en 303 à Agen, et enfermée dans une exceptionnelle statue.
    Assise sur un trône et couronnée, la majesté de Sainte Foy est le seul exemplaire conservé des statuts reliques préromanes. Aménagées dans une salle, les reliques sont choyées. Elles auraient pu être confisquées en 1793. Mais, avec ruse, des habitants les cachèrent dans leurs maisons et jardins, pour les rendre plus tard. Ainsi, l'inestimable...

    Abbatiale sainte Foy - Une beauté !

    INTRODUCTION
    Cent personnages immortalisés dans la pierre : d'une main, le Christ bénit les élus, de l'autre, il repousse les damnés. À ses pieds, les morts sortent de leur tombeau. Plus bas encore, Abraham accueille les élus sous les arcades de la Jérusalem céleste : cette page d'histoire biblique inscrite sur le tympan de l'abbatiale doit émerveiller, mais aussi faire trembler les pèlerins du Moyen Âge...

    UN VOYAGE AU CŒUR DU MOYEN Âge
    Pour celui qui souhaite retrouver l'esprit du lieu, rien de plus facile que de placer ses pas dans ceux des pèlerins de l'an Mil. Développé sur ce site austère en forme de coquille (d'où son nom, issu du latin concha) échancrée par le torrent de l'Ouche et dominant la vallée di Dourdou, Conques a conservé sa physionomie d'autrefois. Percées de portes fortifiées et flanquées de plusieurs tours, les murailles protègent toujours ce village situé au nord du Rouergue. Dans les ruelles pavées, bordées de belles maisons à façades à pans de bois, on reste ébloui par la variété des matériaux, schiste bleuté, grès rose, calcaire mordoré, qui s'entremêlent avec tant d'harmonie. 

    La magnifique abbatiale sainte Foy
    L'abbatiale, cœur du village

    Dès la fin du IXe siècle, Conques, à l'origine un modeste ermitage transformé en monastère carolingien, doit sa renommée à l'arrivée des reliques d'une jeune martyre du règne de Dioclétien, sainte Foy, acquises par les moines. Les miracles se multiplient et les pèlerins affluent dans ce lieu devenu bientôt une étape de lavia Podensis, l'une des quatre routes françaises de Saint-Jacques de Compostelle. 


    Toute l'activité se concentre alors autour de l'église, agrandie puis reconstruite entre 1030 et 1125. L'abbatiale sainte Foy est considérée aujourd'hui comme un chef-d'oeuvre de l'art roman : inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, cet impressionnant vaisseau de pierre a été soigneusement restauré. Il attire tout au long de l'année une foule de visiteurs et de pèlerins sur la route de Compostelle, éblouis par ses chapiteaux historiés, ses tympans sculptés et ses vitraux commandés en 1994 à l'artiste Pierre Soulages, un enfant de la région, et dont le sobre style contemporain s'accorde particulièrement avec l'atmosphère de recueillement du lieu.

    Le patrimoine de Conques

    LES FONTAINES PUBLIQUES
    Conques conserve aujourd'hui encore plusieurs fontaines de l'époque romane. Toutes conçues sur le même modèle et accessibles depuis la rue par une ouverture en plein centre, elles sont alimentées par une eau de source captée par une canalisation de pierre qui se déverse dans un réservoir souterrain maçonné. Les "vertus admirables" de l'eau de la fontaine du Plô, située en contrebas de la place de l'abbatiale, étaient déjà vantées dans un guide destiné aux pèlerins au XIIe siècle.

    LE TRÉSOR
    Constitué au fil des siècles par les dons des puissants et des innombrables pèlerins, le Trésor présente un ensemble unique au monde de pièces d'orfèvrerie datant du haut Moyen Age, en particulier de reliquaires qui rappellent l'importance du culte des reliques dans l'Occident médiéval. L'un des plus sai-sissants est sans doute la "Majesté de sainte-Foy" (Ve-IXe siècles), statue-reliquaire siégeant sur un trône, recouvert d'or et incrustée de pierres précieuses. C'est le plus ancien exemple de statue-reliquaire conservé en Occident.

    Le patrimoine de Conques (suite)

    LES FOURS À PAIN
    Dans la crainte d'un incendie, on prit la précaution d'installer les fours à pain en dehors des remparts.
     

    Il en existe encore deux, reconstruits à l'époque moderne, l'un devant l'ancienne Porte de Fumouze, au « bout de la ville », l'autre dans le fossé qui longe le rempart occidental.

    LES REMPARTS ET LES PORTES DE VILLE
    Conques est un village qui a su préserver son authenticité. Étirée à flanc de montagne, l'agglomération enserre l'abbatiale suivant un vaste arc de cercle. Le plan originel, celui du Moyen Âge, s'est conservé dans ses grandes lignes.

    Une ville close
    Dès ses origines ou peu de temps après, Conques devint une ville close, l'une des premières du Rouergue probablement. La construction des remparts remonte en effet à l'époque romane, comme le prouve l'architecture des trois portails d'enceinte, encore existants.

    Le tracé de l'enceinte (un rectangle de 250 mètres sur 150 environ, orienté nord-ouest/sud-est) demeure parfaitement visible, dans la partie haute du village, à proximité du Centre Européen, et surtout dans le secteur bordant le cimetière actuel et le cloître, surplombant le ravin de l'Ouche. Là...

    Les plus anciennes maisons du village datent de la fin du Moyen Âge. L'adaptation à la pente du terrain et l'utilisation des matériaux locaux confèrent une grande unité à l'habitat conquois, quelle que soit l'époque de la construction. Disposées en palier sur le versant, les maisons tournent en général leur façade principale vers le midi et elles possèdent deux entrées.

     

    Faite une visite virtuelle de l'abbatiale en cliquant sur cette photo.

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