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    La façade côté jardin et ses deux miroirs d'eau

    C’est le père du Roi Soleil, Louis XIII qui fut à l’origine de l’installation de la royauté à Versailles. Zone forestière et marécageuse, le jeune roi y chassait avec son père Henri IV. Plus tard, pris d’agoraphobie et souhaitant s’éloigner de sa mère Marie de Médicis qui assurait la régence après l’assassinat du roi par Ravaillac, Louis XIII préférait passer son temps à Versailles. Un premier château est alors construit en 1623 sur le domaine de Versailles pour accueillir le roi lorsqu’il voulait pratiquer la chasse. Il sera agrandi en 1631 pour à ce moment être orné de jardins à la française et d’aménagements pour la promenade royale. Malheureusement lorsque commença le règne de Louis XIV, Anne d’Autriche conseillée par le Cardinal Jules Mazarin quitta Versailles qui resta inhabité jusqu’aux travaux ordonnés par le jeune roi en 1660. Cette bâtisse est conservée par le Roi Soleil comme base pour son propre château. C’est aujourd’hui la partie qui entoure la cour d’Honneur.

    SITUATION   RENSEIGNEMENTS INTÉRESSANTS   A PROPOS DU ROIS LOUIS XlV

    Situation nationale

    Situation locale

       

    Blason des rois de France

     

    Classé depuis 30 ans au patrimoine mondial de l’humanité, le château de Versailles constitue l’une des plus belles réalisations de l’art français au XVIIe siècle. L’ancien pavillon de chasse de Louis XIII fut transformé et agrandi par son fils Louis XIV qui y installa sa Cour et son gouvernement en 1682. Jusqu’à la Révolution française, les rois s’y sont succédé, embellissant le Château chacun à leur tour.

     

    « La décision a besoin d’un esprit de maître ; et il est sans comparaison plus facile de faire ce qu’on est, que d’imiter ce qu’on n’est pas. » Mémoires de Louis XIV pour l’instruction du Dauphin, 1665. De la construction, en 1623, d’un petit pavillon de chasse destiné au roi Louis XIII au musée que nous connaissons aujourd’hui, Versailles fêtera bientôt ses quatre cents ans. 

    Versailles a été mis en scène dans de nombreux romans par Alexandre Dumas, Chantal Thomas pour ne citer qu’eux ; dans de nombreux films tels que L’Allée du roi (1996) de Nina Companeez, d’après le livre de Françoise Chandernagor, Beaumarchais l’Insolent (1996) d’Édouard Molinaro, Le Roi danse (2000) de Gérard Corbiau, plus récemment dans La mort du Roi d’Albert Serra en 2016. Et bien d’autres, beaucoup d’autres, comment ne pas penser aussi à La Prise de pouvoir de Louis XIV de Roberto Rosselini (1966), à Marie-Antoinette de Sophia Coppola (2006) ou encore au film L’échange des princesses de Marc Dugain d’après le livre de Chantal Thomas, dans les sall
    es de cinéma depuis aujourd’hui.
     


    Une vue de la façade du château (Utilisez votre souris pour effectuer une rotation)

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    LA GALERIE DES GLACES

    La galerie des glacesAprès la victoire sur les trois puissances liguées, représentées au salon de la Guerre, la galerie exalte tout au long de ses soixante-treize mètres les succès politiques, économiques et artistiques de la France. Succès politiques : les trente compositions de la voûte peinte par Le Brun illustrent l’histoire glorieuse de Louis XIV durant les dix-huit premières années de son gouvernement personnel, depuis 1661 jusqu’à la paix de Nimègue. Ainsi, victoires militaires et diplomatiques aussi bien que réformes en vue de la réorganisation du royaume y sont traitées sous forme d’allégories à l’Antique. Prospérité économique : par leurs dimensions et par leur nombre, les trois cent cinquante-sept miroirs qui ornent les dix-sept arcades faisant face aux fenêtres attestent que la nouvelle manufacture française de glaces est capable de ravir à Venise le monopole des miroirs, alors objets de grand luxe. Réussite artistique : les pilastres de marbre

    LA GALERIE DES CARROSSES

    La Galerie des carrosses occupe depuis 1985 l'une des galeries de la Grande Ecurie. Il est possible d’y découvrir les berlines de gala commandées pour le mariage de Napoléon Ier, le carrosse des funérailles de Louis XVIII, le carrosse du sacre de Charles X, d’autres de la IIIe République, ou encore des traîneaux et des chaises à porteurs du XVIIIe siècle.

    Ouverte tous les jours sauf le lundi, de 12h30 à 18h30 (dernière admission à 17h45).

    SALLE DU SACRE

    C’est dans l’ancienne grande salle des Gardes, qui était alors la plus vaste salle du Palais, que Louis-Philippe fit installer les plus grands tableaux de son musée de l'Histoire de France dont Le Sacre de Napoléon de Jacques-Louis David. Il décida de consacrer cette salle à la glorification de Napoléon Ier.

     

    LA CONSTRUCTION DU CHÂTEAU

    En 1623, un pavillon de chasse est construit pour accueillir le roi Louis XIII et ses compagnons lorsqu’ils viennent chasser sur les terres à gibier (renards, cerfs…) de Versailles. Ce logis comprend l’appartement du roi à l’étage et celui du capitaine des gardes au rez-de-chaussée. Il est précédé de deux avancées formant les communs : au nord les cuisines, au sud le garde-meuble et les commodités. Entre 1631 et 1634, Louis XIII fait reconstruire cette résidence par Philibert Le Roy pour la transformer en un petit château de brique et de pierre, couvert d’ardoises. Il s’agit de la partie construite en U qui entoure encore aujourd’hui la cour de marbre. Elle comporte alors quatre pavillons d’angle et est fermée à l’est" par une colonnade.

    LA CHAPELLE ROYALE

    Le chantier de la Chapelle royale dura de 1689 à 1710. Chaque jour, généralement le matin à 10h, la cour assistait à la messe du roi.
    Aujourd’hui, chaque jeudi un orchestre permet aux visiteurs de découvrir un pan du répertoire européen des XVIIe et XVIIIe siècles.
    La Chapelle royale est accessible en visites guidées.

    CHAMBRE DE LA REINE

    La chambre est la pièce principale de l’appartement. La reine y dormait, souvent rejointe par le roi, et y accordait ses audiences privées. Deux reines (Marie-Thérèse d’Autriche et Marie Leszczyńska) et deux dauphines (Marie-Anne de Bavière et Marie-Adélaïde de Savoie), y sont mortes, et dix-neuf enfants de France y sont nés.

    Si Versailles m’était conté

     

     

    Cette œuvre, qui retrace l’histoire du château de Versailles depuis ses origines jusqu’à la Révolution française, est le fruit du contexte particulier lié au conflit mondial dont la France se relève difficilement. Sacha Guitry cherche, en effet, à faire taire certains de ses détracteurs qui lui reprochent son attitude ambiguë à l’égard de l’occupant pendant la guerre. Le film, proposé à ce réalisateur, répond également au besoin de fédérer les Français autour d’une grande fresque historique.

    Une fois la proposition acceptée, tout s’enchaîne très vite. Le scénario est écrit au printemps 1953. Le film, tourné du 6 juillet au 6 septembre, sort en France l’année suivante. La distribution est à la hauteur de l’ambition politique qui anime le film. Claudette Colbert joue Mme de Montespan, favorite d’un Louis XIV vieillissant incarné par Sacha Guitry. Jean Marais prête son visage à Louis XV, aux côtés de Micheline Presle en Mme de Pompadour. Des visages non moins connus y font des apparitions : Gérard Philipe est d’Artagnan, la révolutionnaire Édith Piaf chante Ça ira sur les grilles du Château…

    Si quelques historiens dénoncent les imprécisions dont le film est émaillé, le bon accueil que lui réserve le public ouvre une période faste pour le château de Versailles au cinéma. De la Marie-Antoinette de Jean Delannoy, incarnée par Michèle Morgan en 1955, à celle de Sofia Coppola par Kirsten Dunst, plus d’un demi-siècle plus tard, hommes et femmes de cinéma se sont succédé dans les allées et les galeries du Château.

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