• LES INVALIDES - PRÉSENTATION - LES ORIGINES

    Au XVIᵉ siècle, l’importance croissante des effectifs engagés dans les conflits, la fréquence, la durée de ces conflits et l’utilisation massive des armes à feu, multiplient le nombre des « estropiez ».  Jusqu’alors, leur accueil se faisait dans les Hôpitaux de Charité ou comme religieux laïcs dans les abbayes et prieurés. Mais, ces établissements se révèlent très vite insuffisants et inadaptés. La création d’établissements royaux réservés à leur prise en charge devient donc indispensable. Diverses solutions furent proposées, mais restèrent inefficaces faute de moyens financiers suffisants...

    POUR VOUS RENDRE SUR LE SITE

    LES INVALIDES
    129, Rue De Grenelle

    75007 PARIS
    Tél. 08 99 23 76 53
    SITE WEB

     Situation locale

     

    UN PEU D'HISTOIRE

    Au XVIIe siècle, Louis XIV est à la tête de la plus grande armée d’Europe. Conscient que les soldats sont les premiers garants de la grandeur française, le Roi-Soleil décide l’édification d’un bâtiment pour accueillir ceux qui ont servi l’armée royale. La cité des Invalides ouvre aux vétérans dès 1674. À la fois hospice, caserne, couvent, hôpital et manufacture, l'Hôtel est une véritable cité réglementée selon un système à la fois militaire et religieux. Plus de 4 000 pensionnaires vivent alors entre les murs du site.

    Aujourd’hui encore, l’Hôtel poursuit sa vocation initiale en abritant l’Institution nationale des Invalides.

     
    ET PUIS IL Y EU L'EMPEREUR : NAPOLÉON 1er ...

    L'empereur Napoléon BonaparteDes plus illustres noms qui ont bâti la France, deux ont marqué de leur sceau l'Hôtel national des Invalides : Louis XIV qui confia à Libéral Bruant et Jules-Hardouin Mansart le soin d'édifier le havre destiné aux soldats de ses armées, et Napoléon Ier qui en fit le panthéon des gloires militaires de la Nation. Et de la crypte du Dôme au musée de l'Armée, en passant par la statue qui veille sur la cour d'honneur ou la restitution du tombeau de Sainte-Hélène, son ombre et sa lumière sont partout présentes.
    À l'heure où le musée de l'Armée s'apprête à dévoiler la nouvelle présentation des collections de l'époque moderne (1643-1870), le moment semble propice à poser sur le sujet un regard neuf.

    Extrait de "NAPOLÉON ET LES INVALIDES, auteur(s) : HAUSSADIS Jean-Marie (dir.), ROBBE Emilie (dir.)

    La place et le monument des Invalides

    LA VIE N'ÉTAIT PAS SI DIFFICILE PAR MOMENTS

    Les armées de Napoléon étaient suivies par toute une cohorte de femmes, telles que les cantinières, vivandières. Blanchisseuses, mais également par des dames et demoiselles de petite vertu. Quand ces armées arrivaient dans les capitales, principalement Berlin, Madrid, Paris, Varsovie et Vienne, la prostitution était élevée au rang d'institution.
    À Paris ce sont les arcades du Palais-Royal qui étaient le lieu à la mode depuis la Révolution et le resteront jusqu'à la seconde Restauration ; c'est d'ailleurs ici que le jeudi 22 novembre 1787 le jeune Napoléon Bonaparte. Âgé de dix-huit ans a une rencontre avec " une personne du sexe ''.

    Le Palais-Royal n'était pas le seul lieu où ces dames exerçaient leurs charmes : le Carrousel, les Tuileries, le Luxembourg, le boulevard des Italiens et celui du Temple. Rue Mazarine s'élève 'La Bariole", endroit bien connu des militaires. Au camp de Boulogne le beau sexe occupe une baraque appelée "Le quartier-général du beau sexe militaire de Boulogne et de sa banlieue", quant à ses occupantes, elles sont baptisées de manière fort galante " l'État-major des troupes légères du sentiment "... tout un programme !

    LES INVALIDES, UN MUSÉE

    LES INVALIDES (Paris - 75)
    L'Hôtel national des Invalides, qui sert d'écrin à de nombreuses cérémonies de la République, regroupe en son sein plusieurs musées, dont le musée de l'Armée et ses nombreux espaces, et le tombeau de Napoléon Ier. Repérable dans le paysage parisien par son dôme doré, la cathédrale Saint-Louis accueille messes et concerts.

    Dès son entrée dans la cour d’honneur, le visiteur admire une collection d’artillerie retraçant 200 ans d’histoire, puis dirige ses pas vers l’entrée des différents musées, dont le musée de l’Armée qui présente l’une des plus exceptionnelles collections d’histoire militaire d’Europe, voire du monde.

    La cour d'honneur
    Longue de 102 mètres et large de 64 mètres, cette cour est la plus grande des Invalides. Témoin de l’architecture classique du XVIIe siècle, elle est fermée par quatre corps de bâtiments comportant chacun deux niveaux de galeries à arcades. Le décor foisonnant des lucarnes rompt avec la sobriété architecturale des façades et rythme la partie haute de l’édifice. Les motifs guerriers associant des figures symboliques à des trophées d’armes affirment la destination militaire des lieux.

    Une exceptionnelle batterie de 60 canons
    classiques est aussi présentée dans cette cour. Elle retrace 200 ans d'histoire de l'artillerie de terre française et propose aux visiteurs de découvrir la fabrication des matériels, leur rôle, ainsi que l'épopée des grands artilleurs. Ces pièces prestigieuses en bronze sont toutes décorées d'ornementations héraldiques et mythologiques. Depuis les guerres de Louis XIV jusqu’aux batailles du Second empire, elles rappellent aux visiteurs le souvenir des victoires des armées royales et impériales. 
    MAIS OÙ EST PASSE LE TOMBEAU DE NAPOLÉON BONAPARTE ?

    Ne vous inquiétez pas, le tombeau de l'empereur est toujours à la même place. La seule explication au fait qu'il ne figure pas dans cet article, c'est tout simplement que nous n'avons pas eu le temps de le visiter, la visite des Invalides est très longue et nous n'avons pas pu tout voir. Ce sera très certainement dans une prochaine visite  de ce monument que nous verrons l'empereur réapparaître.

    La mort de Napoléon Ier en exil et le Retour des Cendres : petit rappel historique

    En 1815, Napoléon Ier perd la bataille de Waterloo (en Belgique) contre les Anglais, les Russes et les Prussiens alliés. Il doit abdiquer, c’est-à-dire qu’il renonce au pouvoir. Le roi Louis XVIII monte sur le trône, et Napoléon est exilé sur l’île de Sainte-Hélène, une petite île perdue dans l’Atlantique sud, qui appartient aux Anglais. Il meurt le 5 mai 1821 et est enterré sur l’île.

    En France, une fois les souffrances des guerres napoléoniennes apaisées, une partie de la population est nostalgique de la grandeur de l’Empire et regrette l’Empereur. Pour profiter de la popularité de Napoléon, le roi Louis-Philippe demande l’autorisation aux Anglais de rapatrier le corps : on appelle cet épisode le Retour des Cendres (le mot cendres est un synonyme de corps ou dépouille, cela ne veut pas dire que le corps de Napoléon a été incinéré).

    Un clic pour ouvrir l'album photosPlus de 200 œuvres et objets issus de collections nationales et européennes (peintures, cartes, uniformes, objets personnels, manuscrits …) témoignent de sa trajectoire fulgurante.

    L’exposition a exploré sa formation, le contexte de l’époque, les enjeux et le déroulement de ses campagnes, et montre l’homme au cœur de l’action en analysant ses plus célèbres batailles (Les Pyramides, Austerlitz, Wagram, La Moskowa, Waterloo…).

    Stratège inégalé, c’est paradoxalement sur le champ de bataille que vaincu, il perd l’Empire qu’il avait bâti, rattrapé par ses adversaires européens. Néanmoins, deux cents ans plus tard, le nom de Napoléon fait toujours référence au succès militaire.

     

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