• UNE PAGE D'HISTOIRE

    À l'origine, Saint-Fargeau était un rendez-vous de chasse fortifié construit, en 980, par Héribert, évêque d'Auxerre, et fils naturel d'Hugues le Grand et donc frère naturel de Hugues Capet.

    Son premier seigneur connu, vers 1060, est Ithier, seigneur de Toucy, Saint-Fargeau et pays de Puisaye ; en 1147, Ithier III, son cinquième seigneur, alla en Terre sainte avec Louis VII ; le huitième, Ithier V, mourut au siège de Damiette (1218) ; le onzième, Jean Ier, n'ayant pas eu de fils, Jeanne, une de ses filles, épousa en 1266 Thiébaut II, comte de Bar, et lui apporta les seigneuries paternelles.

    En 1411, le château soutint un siège, puis les terres passèrent à Louis de Bar, évêque de Verdun et cardinal, qui les légua en 1430 à son neveu Jean-Jacques Paléologue, marquis de Montferrat, petit-fils maternel du duc de Bar Robert.

    Le 11 février 1450, ses fils Jean, Guillaume et Boniface vendirent « les terres et châtellenies de Saint-Fargeau » à Jacques Cœur, mais il fut spolié de ses biens (dont Toucy et Charny) par le jugement de mai 1453. (Source Wikipédia)

    L'avis du Petit Randonneur : Une visite agréable, un château de style et très intéressant. Un regret, c'est de ne pouvoir visiter la presque totalité de cet édifice impressionnant ! De plus la prise de photos est interdite, ce qui est compréhensible dans certains cas seulement.

    MAIS OU SE TROUVE CE CHÂTEAU

    Situation nationaleLE CHÂTEAU DE SAINT-FARGEAU
    Le Château
    89170 Saint-Fargeau
    Tél. 03 86 74 05 67
    SITE WEB 

    Situation localeOFFICE DU TOURISME
    3 Place de la République
    89170 Saint-Fargeau
    Tél. 03 86 74 10 07
    SITE WEB
     

    HÔTEL DE VILLE
    4 Avenue du Général Leclerc
    89170 Saint-Fargeau
    Tél. 03 86 74 01 41
    SITE WEB

     

    L'ÉNIGME DU TABLEAU CACHÉ DANS LES MURS DU CHÂTEAU

    40%C’est une énigme de l’histoire de l’art. Les « formidables murs roses » du château de Saint-Fargeau cachent-ils un tableau du peintre David, illustrant l’une des scènes les plus emblématiques de la Révolution française ? « Peut-être », murmurait Jean d’Ormesson, un ancien habitant des lieux...

    Le mystère reste recouvert par une épaisse couche de poussière rose. Mais à force de s’effriter, les briques du château de Saint-Fargeau finiront peut-être, un jour, par dévoiler leur secret…

    « Au début, on s’excitait. On a fouillé, creusé, avec nos marteaux, nos burins… mais on a fait chou blanc. Imaginez-vous ! Ici, les murs médiévaux font 3 mètres 70 d’épaisseur ! Puis à force de tomber sur des mortiers de silex imperçables, on en a eu ras-le-bol », confie Michel Guyot, l’actuel propriétaire du château de Saint-Fargeau.

    « Sur la toile, on nous a raconté des tas de trucs. Entre autres, qu’à certains soirs d’hiver de la fin du XIXᵉ siècle, la marquise de Mortefontaine faisait évacuer tout le personnel pour descendre, à la lanterne, l’escalier à vis de la tour Jacques-Cœur, et se recueillir devant un endroit secret : l’emplacement où avait été emmurée la fameuse toile de David représentant Louis-Michel Lepeletier de Saint... »

    Par Michel Guyot, propriétaire actuel du château

    LE SPECTACLE DU CHÂTEAU DE SAINT-FARGEAU

    Les fantômes sortant des murailles, l’épopée de Jeanne d’Arc, la chasse d’Héribert, le tournoi de chevalerie, les écorcheurs sanguinaires, l’arrivée de la Grande Mademoiselle, la Révolution et le passage des troupes américaines en Puisaye constituent le merveilleux livre d’images vivantes du Château de Saint-Fargeau.
    Dans le cadre exceptionnel du Parc du château, pendant plus d’une heure et demie, et sur un rythme époustouflant, 1000 ans d’histoire défilent sous vos yeux.

    Avec plus de 600 acteurs et 50 cavaliers, le spectacle historique du Château de Saint-Fargeau est l'un des plus grands d'Europe.


    La grande salle du château
    HISTOIRE DU CHÂTEAU

    L’histoire du Château de Saint Fargeau s’étend sur 10 siècles. En 980, Héribert Evêque d’Auxerre et demi-frère d’Hugues Capet élève un rendez-vous de chasse fortifié. Du Xe au XVe siècle, le château a pour propriétaires des familles illustres : les seigneurs de Toucy, de Bar et le célèbre argentier de Charles VII, Jacques Cœur. À partir de 1453, Antoine de Chabannes fait construire sur les bases de l’ancienne forteresse le château actuel, avec sa forme pentagonale, flanqué de six grosses tours.

    En 1652, Anne-Marie Louise d’Orléans, la Grande Mademoiselle cousine germaine de Louis XIV, condamnée à cinq ans d’exil à la suite des évènements de la Fronde s’installe à Saint-Fargeau. Elle fait intervenir l’architecte Le Vau sur les façades intérieures du château. Il laisse un des plus beaux exemples de classicisme français. La famille Lepeletier acquiert le château en 1713. Louis Michel Lepeletier, conventionnel célèbre, vota la mort de Louis XVI et mourut assassiné. Le Château de Saint Fargeau est le « personnage » central du roman de Jean d’Ormesson Au plaisir de Dieu. Depuis 1979, le Château de Saint Fargeau est la propriété de Michel Guyot.

     Le parc du château

    L'HISTOIRE EN PARCHEMIN - La suite

    Un clic pour ouvrir la parchemin


    LA CRÉATION DU VILLAGE DE SAINT-FARGEAU

    Le lavoir paradisC’est au Xᵉ siècle, autour d’un rendez-vous de chasse fortifié que tout a commencé. Des personnages illustres ont élevé leur demeure sur le site actuel de Saint-Fargeau et y ont bâti le château ; des femmes et des hommes - artisans, marchands, paysans, religieux - se sont établis tout autour et n’ont eu de cesse de protéger, d’agrandir, d’organiser et d’embellir leur cité, façonnant ainsi notre territoire au fil de sa longue histoire.

    Ce riche passé a engendré l’étonnante diversité du patrimoine de Saint Fargeau. Tout d’abord les édifices prestigieux, classés Monuments Historiques : le Château, le Beffroi, l’église Saint-Ferréol, la Chapelle Sainte-Anne avec ses peintures murales. Mais il faut aussi, en découvrant les rues du bourg, admirer les « vieilles » maisons, les ponts, les lavoirs… tout un patrimoine « modeste » bâti par les Fargeaulais, illustres et inconnus qui, génération après génération, ont vécu là et ont laissé leurs traces.

    La parc du déversoirSeptfonds
    Pour certains, le nom de Septfonds, en latin septem fontes ("sept fontaines" ou "sept sources"), aurait été attribué au village à cause de sa situation sur la rive occidentale du ru de Septfonds, dans une vallée humide sillonnée de petits ruisseaux, inondée une grande partie de l'hiver.

     LES PERSONNAGES CÉLÈBRES AU CHÂTEAU

    Jacques Cœur : (vers 1395/1400, à Bourges25 novembre 1456, sur l'île de Chios) est un marchand français, négociant, banquier et armateur.

    Il fut le premier Français à établir et entretenir des relations commerciales suivies avec les pays du Levant. En 1439, le roi Charles VII le nomme Grand Argentier du royaume de France1. Il se lance dans de nombreuses entreprises commerciales et industrielles et amasse une fortune considérable qui lui permet d'aider le souverain à reconquérir son territoire occupé par les Anglais. Mais sa réussite éclatante l'amène à la disgrâce : en invoquant diverses accusations, ses rivaux et ses nombreux débiteurs, dont le roi, provoquent sa chute en 1451. Emprisonné puis banni en 1456, il meurt à Chios en Grèce (île près de la Turquie) lors d’une expédition contre les Turcs.

     Jean d'Ormesson : Située dans l’Yonne (Bourgogne–Franche-Comté), à 45 km d’Auxerre, la charmante commune de Saint-Fargeau, au cœur la Puisaye, mérite le détour. Le magnifique château appartenait à la famille de Jean d’Ormesson, du côté de sa mère. Le jeune Jean y venait tous les étés, jouant dans le vaste parc du château, faisant le tour du lac, parcourant à bicyclette la région, se rendant à Saint-Sauveur, la patrie de Colette…

    Agnès SorelAgnès Sorel : Selon les commentateurs, qui s'appuient sur les chroniques de Monstrelet ou de Jean Chartier, la rencontre entre la jeune femme et le roi, impressionné par sa beauté, a lieu à Toulouse le 19 mars 1443, lorsque Charles reçoit en grand cérémonial son beau-frère René et Isabelle de Lorraine dans la suite desquels Agnès paraît pour la première fois, ou bien à Saumur en septembre 1443.

    La porte d'entrée principale
    L'entrée principale du château


    LE CHÂTEAU ET LA LITTÉRATURE

    « Un parc immense, les tours, les bosquets, les bancs à l'ombre des tilleuls, les allées entretenues avec soin, les plates-bandes de pensées et de bégonias […] Deux fois par mois, M. Machavoine venait remonter en silence les horloges. Il se glissait dans le billard, dans le petit salon, dans le grand salon, dans la bibliothèque, dans la salle à manger, dans la salle à manger des enfants, dans l'office, dans l'immense cuisine, dans la vingtaine de chambres qui restaient ouvertes toute l'année. Il vérifiait si les pendules, les horloges, les cartels donnaient bien l'heure exacte, et il les remontait. Il m'arrivait de le suivre de pièce en pièce avec une fascination qui m'étonnait moi-même. »
    Au plaisir de Dieu, Jean d’Ormesson


    Sans fortune, ni grand diplôme, on peut combler ses espérances et même devenir un formidable bâtisseur de rêves. C'est ce que nous prouve la vie de Michel Guyot. Enfant, il adore les chevaux, le rituel des chevaliers. Alors à vingt-huit ans, avec son frère Jacques, il achète son premier château. Quatre ans plus tard, un nouveau défi : reprendre le domaine de Saint-Fargeau sans un sou en poche et avec deux hectares de toiture à rénover ! À l'arrachée, ils vont réussir à convaincre les banquiers, à lancer un spectacle pour financer les travaux. Et l'aventure continue : la réhabilitation de deux fermes
    J'ai révé d'un château, Michel Guyot (propriétaire du château)

     

     
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