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À PROPOS DU SITE DE BRIVE-LA-GAILLARDE
Brive-La-Gaillarde est la sous-préfecture de la Corrèze, la commune la plus importante du département et la deuxième de la région du Limousin. La ville est aussi le deuxième pôle économique de la région derrière Limoges. Son patrimoine historique et religieux sont relativement riches. La collégiale Saint-Martin fut classée monument historique en 1862. Le couvent des Clarisses, la Chapelle Saint-Libéral et l'Eglise Saint-Sernin sont des édifices religieux remarquables. Le Château d'eau de Brive datant du XIXe siècle et le musée Labenche font partie du patrimoine de Brive. Parmi ses manifestations culturelles les plus connues, on trouve la Foire du Livre, second événement littéraire de France.Pour vous guiderOFFICE TU TOURISME
Place du 14 Juillet
19100 Brive-la-Gaillarde
Tél. : 05.55.24.08.80
SiteMAIRIE
Avenue du 14 Juillet
19100 Brive-la-Gaillarde
05 55 17 68 49
SiteLa grande goule du Poitou
Dans notre région on dit souvent d'une personne qui parle beaucoup, à tort et à travers, qu'il à une grande goule ! (expression la plus sympa) qui pourrait peut-être venir d'une de nos légendes ?
D’après la légende, une bestiole hideuse vivait au bord du Clain, la rivière qui passe à Poitiers pour se jeter dans la Vienne.
Cette horrible bête ailée, couverte d’écailles ressemblait à un dragon avec une queue de scorpion. Elle passait son temps à enlever des poitevins et les emmenait dans son antre pour les dévorer d’un coup.
Quand Sainte-Foy-lès-Lyon fit construire le couvent Sainte Croix, la bête trouva refuge dans les souterrains et continuait à dévorer d’une seule bouchée, les nonnes qui se risquaient surnommée la «grand’goule».
Ce fut après plusieurs jours de prières et de jeûne que Sainte Radegonde descendit affronter la Grand goule en lui jetant du pain béni, que la bestiole avala, ce qui…
Petite histoire de Brive-la-Gaillarde
Brive fut d'abord un point de franchissement de la Corrèze, comme l'atteste son toponyme gaulois Briva (ou Briua) « pont ». Le pont primitif fut ensuite remplacé par un pont romain (pont du Bouy) conçu pour un itinéraire allant de Lyon à Bordeaux par la vallée de la Corrèze. Cet itinéraire croisait un axe nord-sud qui reliait Poitiers à Cahors. Une modeste bourgade émergea, attestée par les vestiges d'ateliers de potiers très actifs.
Collégiale saint MartinLe phare de Brive
Il fut construit en 1834 pour contenir indépendamment les machines motrices, la principale cuvette et un logement pour le préposé à la conservation et la surveillance.Ultérieurement, fut intégrée dans ce bâtiment, la bascule pour le marché aux bestiaux. Une machine élévatoire permettait de pomper les eaux de la Doux, de les conserver en haut du bâtiment dans une cuve, après être passées dans un filtre à sable puis avoir été lâchées. Le bâtiment se compose d’une tour formant un belvédère, et s’élève à l’extrémité de la promenade qui longeait le canal, aujourd’hui recouvert par le quai de Tourny. Le premier étage servait de tribune aux notables lors des manifestations agricoles et culturelles. La cloche, du côté est, ouvrait et fermait le marché de gros.
La chapelle saint-Liberal
La chapelle est dédiée à Libéral, fils d'un boulanger de Brive, saint local devenu archevêque d'Embrun, mort vers 920 et qui aurait sauvé le quartier du feu.La chapelle a été construite à l'emplacement du tombeau de saint Libéral1, dans un bourg situé hors les murs, dans la partie nord de la ville. Le barry (barri = mot occitan signifiant faubourg, rempart ou quartier - voir wiktionary.org)[Quoi ?]a dû se développer aux XIIe et XIIIe siècles le long d'un itinéraire ancien. Les moines cisterciens de l'abbaye d'Aubazine possédaient dans ce bourg leur maison de ville.
La chapelle a été incluse dans la ville quand la nouvelle enceinte a été construite en 1370 C'est à la suite de cette protection que la chapelle a été reconstruite. Le…
L'hôtel Maillard-Guinhart
Hôtel construit dans les années 1500, pour la famille de Quinhard de Maillard, sans doute en complément de l'hôtel situé au numéro 6 de la même place (voir dossier hôtel de Quinhard de Maillard, dit des tours Saint-Martin). Au 19e siècle est ajouté ou reconstruit un corps de logis sur deux étages, commun aux deux hôtels, formant un passage couvert pour l'accès à la cour et à l'escalier. La partie ouest de l'hôtel était distribuée par un deuxième escalier en vis situé en demi-hors-oeuvre, en façade sur la place. Cette partie détruite en 1835 est depuis lors occupée par une maison et un immeuble distincts (traces de collage de maçonnerie entre le numéro 4 et le numéro 2 de la place). La façade arrière et la toiture ont été également très fortement remaniées.La collégiale saint-Martin et sa crypte
L'évêque de Limoges Rorice envoya des évangélisateurs dans différents lieux habités de son territoire. On trouve Armand à Saint-Junien, Léonard à Noblat, Psalmet à Eymoutiers, le long de la Vienne. Briva Curretia se trouvait au croisement de deux routes, l'une allant de Toulouse à Limoges, l'autre allant de Lyon à Bordeaux. Le territoire était marécageux et une petite agglomération était située sur une petite éminence. Un pont (Briva en gaulois) en bois permettait de franchir la Corrèze et différents affluents qui entouraient ses éminences. C'est dans cette volonté d'évangélisation qu'une implantation chrétienne est entreprise. On trouvait à Brive une église Saint-Pierre sur une des buttes, le Puy-Saint-Pierre. À proximité, une église Saint-Sernin. Sur une deuxième butte va s'élever l'église Saint-Martin en l'honneur de Saint Martin l'Espagnol , martyrisé et mort à Brive. Ce saint serait venu du sud au début du Ve siècle.La tour des échevins
Ce joyau de l'art de la Renaissance est le dernier vestige d'une maison construite vers 1500-1520. Située dans une ruelle étroite typique du cœur de la ville et qui porte le même nom, elle est aujourd'hui adossée à une maison de notable.
Seule la tour a une véritable intérêt artistique de part sa décoration toute en ornements et les fines sculptures et arabesques dont elle est recouverte et qui lui valurent à elle seule d'être classé au titre des monuments historiques en 1889.
Le marteau de la porte représente la salamandre chère à François 1er et on peut aussi admirer la remarquable grille.
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