• UNE DÉCOUVERTE À NE PAS MANQUER

    Le Moyen Âge chrétien a laissé la cathédrale Saint-Lazare, au caractère clunisien, érigée à partir de 1120. L’artiste Gislebertus signa ses sculptures, notamment le célèbre tympan du Jugement dernier, ou encore l’Eve couchée, la Fuite en Égypte, le Sommeil des Mages. Les hauts quartiers qui entourent la cathédrale conservent encore des signes de cette époque médiévale : rues étroites et maisons à colombages.

    Le XVe siècle porte l’empreinte de Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne, et de son fils Jean, avec particulièrement l’hôtel Rolin, actuel musée qui abrite les collections municipales.

    La Renaissance, ainsi que l’époque classique, ont aussi marqué Autun. L’ancien collège des Jésuites, devenu lycée, situé en centre-ville, a accueilli Napoléon et son frère Joseph, ce qui lui vaut d’ailleurs le nom de Bonaparte. À noter au passage que Talleyrand, le diable boiteux, fut évêque d’Autun.

    À la fin du XVIIe, le grand séminaire est construit avec son toit en tuiles vernissées qu’il conserve intégralement. C’est un lycée militaire depuis 1884.

    Du XIXe siècle, datent l’hôtel de ville et le théâtre à l’italienne qui bordent la place Champ de Mars, une belle ouverture sur les commerces du centre-ville, complétée par le passage couvert, a conservé son décor en stuc néo-renaissance et sa verrière d’origine.

    Comment s'y retrouver

    La mairie
    Place du Champs de Mars

    BP 133
    71403 AUTUN Cedex
    Tél. 03 85 86 80 00
    SITE WEB

    L'Office de Tourisme
    13 rue du Général Demetz

    71400 AUTUN
    Tél. 03 85 86 80 00
    SITE WEB 

     

    La statue de saint Merri

    Sur la grande route d'Autun à Château-Chinon, on passe au pied d'une falaise de rochers granitiques près du village de la Selle [la Celle]. Au sommet de cette falaise, on voit un calvaire et un peu au-dessous…


    La petite histoire d'Autun


    Peu de villes en France ont été con­stru­ites par la volon­té d’un empereur, à par­tir de rien, il y a plus de deux mille ans ; peu ont été des­tinées d’emblée à inspir­er l’admiration et sont encore mar­quées aus­si durable­ment par les principes d’urbanisme qui les ont fait naître. Augus­to­dunum est née de la volon­té d’Auguste, de son pro­jet d’administrer la Gaule en s’appuyant sur les struc­tures de sa société. Les Eduens sont rich­es, ils sont des parte­naires com­mer­ci­aux appré­cia­bles et, sauf excep­tion, des alliés his­toriques fidèles. Bibracte est leur cap­i­tale et ils y…


    Les arènes
    La cathédrale saint-Lazare

    Autun conserve de nombreux monuments de son long et riche passé : une collection sans égale de constructions de l’époque gallo-romaine fait face aux bâtiments médiévaux de la ville, dont le plus important est la cathédrale Saint-Lazare. Cette église est classée parmi les plus belles de la France par l’importance de son architecture clunisienne et surtout par l’abondance de la sculpture romane, de ses chapiteaux et de son tympan, œuvres de renommée mondiale de l’artiste Gislebertus. C’est la seule cathédrale en majeure partie romane en Bourgogne, bien qu’elle fût construite comme église de pèlerinage, pour vénérer les reliques de saint Lazare. L’édifice, bien situé en haut de la ville au sein des remparts romains, a l’apparence extérieure d'une cathédrale gothique. Mais sous la couverture gothique de cette cathédrale se cache un intérieur du plus pur style roman des années 1120-1135, dont le style clunisien s’inspire également des monuments de l’antiquité romaine omniprésente...
    Le théâtre romain

    Construit aux environs de 70 après Jésus-Christ et situé à l’est de la ville antique, il était destiné aux représentations dramatiques. Avec ses 148 mètres de diamètre, il apparaît comme le second plus grand du monde romain, pouvant accueillir 20 000 spectateurs. S'appuyant sur la pente naturelle du terrain, le théâtre est de style classique avec des gradins disposés sur trois rangées semi-circulaires, coupées par des escaliers. Un mur imposant fermait le théâtre derrière la scène, d’une hauteur supposée de 30 mètres.

    La porte saint-André

    Aucune ville de Gaule ou bien d’Italie n’accueille un ensemble de portes romaines aussi bien conservé qu’à Autun. Elle possède une architecture proche de la porte d'Arroux, mais a subi de nombreuses restaurations, notamment de Viollet-le-Duc. Visite libre.

    Tout comme la porte d’Arroux, la porte Saint-André présente encore quatre passages au niveau de la chaussée, deux grandes baies centrales permettant la circulation des chariots et deux ouvertures plus petites dans l’alignement des trottoirs. Au premier étage, une galerie percée de dix arcades correspond au prolongement, au niveau de la porte, du chemin de ronde situé au sommet de l’enceinte urbaine.

    Cette partie centrale percée d’ouvertures est édifiée à partir de grands blocs de calcaire quadrangulaires provenant de la région chalonnaise. Elle était initialement flanquée de deux tours au plan en forme de fer à cheval, l’arrondi étant dirigé côté campagne et édifiées à partir de petits moellons rectangulaires en grès.

    La recette du bœuf Bourguignon 

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     Le temple de Janus

    Le temple dit « de Janus », à l'extérieur des remparts. Ce temple a été à tort attribué à la divinité romaine Janus, en vérité les archéologues ignorent quelle divinité était vénérée en ce lieu. On peut lire sur une plaque explicative près du temple de Janus :

    « Au nord-ouest de la ville antique, sur la rive droite de l'Arroux, se développait un quartier dont le seul vestige visible, le temple dit « de Janus » souligne la vocation cultuelle. La forme particulière de ce temple, dit fanum est de tradition gauloise, quoique sa technique de construction, datable du 1ᵉʳ siècle de notre ère, soit romaine. Le nom de Janus lui a été associé à tort au XVIe siècle par l'historien Pierre de Saint-Julien de Balleure qui interprétera ainsi le nom du secteur où il s'élève : La Genetoye. Ce terme désigne en fait un lieu où poussent des genêts. La divinité, vénérée ici, reste totalement inconnue. »
    La tour des Ursulines

    La Tour des Ursulines (XIIᵉ siècle) est élevée sur des bases gallo-romaines et intégrée au rempart. Au XIXᵉ siècle, les Visitandines prennent possession du lieu et y installent la statue de la Vierge. La Tour appartient à un artiste japonais, Hisao Takahashi, maître dans l'art de la peinture murale, il y crée le centre culturel international de la Tour des Ursulines (pratique et enseignement de l'art de la fresque et des échanges culturels internationaux). Lieu d'expositions artistiques.
    La Tour des Ursulines, anciennement Tour des Prisonniers ou encore Tour François Iᵉʳ, est un donjon érigé au XIIᵉ siècle. La tour avait pour fonction de protéger l'ancien château Rivault. C'est le principal vestige de ce château démantelé vers 1600, dont le nom dérive du latin rivus. Ce nom a également été porté par les anciens seigneurs, et s'est ensuite gardé dans l'appellation du Quartier Rivault.
     
    La pierre de Couhard

    La pyramide de Couhard est un monument antique se dressant à proximité de l’ancienne nécropole du « Champ des Urnes ». Cette pyramide, qui surplombe la ville d’Autun, fut sans doute construite au Iᵉʳ siècle après J.-C. Le monument est constitué des restes d'une pyramide de base carrée qui faisait 10,50 m de côté et 22,65 m de hauteur. Le monument ne contient pas de chambre intérieure. La pyramide se dressait dans une des grandes nécropoles de la cité romaine d’Augustodunum, l’ancienne Autun : les cimetières de toutes les villes romaines se situaient toujours en dehors des murailles. La pyramide de Couhard, dont l’interprétation a donné lieu à de nombreuses controverses, était donc très probablement un monument funéraire : un tombeau recouvrant les restes d’un défunt, ou un cénotaphe célébrant sa mémoire.


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