ARLES VILLE D'ART ET D'HISTOIRE (Bouches-du-Rhone -13)
12 mai 2025
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Un patrimoine romain et roman, ville de van Gogh, Capitale de la Camargue et chaque année le rendez-vous de la photographie, de la musique, de la tauromachie…
Arles est une ville d’art et d’histoire, classée par l’UNESCO comme Patrimoine mondial de l’Humanité à triple titre :
- pour son centre ancien et l’ensemble de ses monuments romains et romans,
— En tant que Chemin de Saint-Jacques de Compostelle (également Chemin de Rome et de Jérusalem). Le Chemin d’Arles est depuis le Moyen Âge l’une des quatre voies traversant la France et l’Europe vers Saint-Jacques,
— En tant qu’espace naturel d’intérêt mondial : inscription de la Camargue au réseau mondial des Réserves biosphères.
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Le patrimoine architectural d'Arles s'inscrit dans l'Histoire, depuis l'Antiquité jusqu'à l'époque contemporaine. La ville doit son importance, à travers les siècles, à sa position géographique, sur une colline rocheuse au bord du Rhône, à la rencontre de la mer. Ville au milieu des marais, elle possède, dès l'époque romaine, un immense territoire, qui explique encore aujourd'hui qu'Arles soit la plus grande commune de France. À sa hauteur, le Rhône, en venant buter contre le rocher, décrit une large et majestueuse courbe propice à l'établissement d'un pont et à la création du port que les bras du fleuve et les étangs intérieurs mettent en liaison avec la Méditerranée. Cette vocation de carrefour d'une route terrestre Italie-Espagne et d'une voie fluviale pénétrant au cœur de la Gaule est le fondement de la prospérité arlésienne dans l'Antiquité. La ville s'enrichit alors de superbes monuments : forum, temples, théâtre, amphithéâtre, cirque, thermes… Sous le règne de Constantin, elle connaît une vigoureuse croissance urbaine sur les deux rives du Rhône, devenant pleinement cette ville double que célébrait le poète Ausone.
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Une légende dit que saint Trophime serait arrivé à Arles en 46. Le point de départ de cette légende est à chercher dans l'homonymie avec le compagnon de saint Paul.
Une autre légende, reprise notamment par Grégoire de Tours, raconte qu’il aurait été un des sept missionnaires envoyés par Rome pour évangéliser la Gaule, sous le règne de l'empereur Dèce et le premier évêque d'Arles ; il serait le fondateur de l'église d'Arles au IIIe siècle.
Mais cet évêque légendaire, pourrait avoir bien existé. En cohérence avec les propos rapportés par Grégoire de Tours, des sources ténues, mais basées sur des documents authentiques - des lettres de l'évêque de Carthage Cyprien écrites dans les années 250-254 - précisent la participation d'un évêque Trofime aux évènements liés à la persécution de Dèce. En effet, peu après ces évènements, vers 252, une lettre de Cyprien à Antonianus évêque en Numidie (lettre LV) évoque un Trofime qui après avoir renié l’église, avait demandé à revenir en son sein.
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La basilique primitive d’Arles était probablement située dans un quartier appelé aujourd’hui l’Auture et était dédiée à saint Étienne. Le transfert de la cathédrale à son emplacement actuel, longtemps attribué à Hilaire ou à son prédécesseur Patrocle, n’a pu avoir lieu qu’après l’épiscopat de Césaire. En effet, cette église primitive disparaît dans la tourmente des invasions du VIIe siècle puis est reconstruite à son emplacement actuel à l’époque carolingienne. Elle est à nouveau reconstruite à la fin du XIe siècle avec la construction d’un chœur et du transept, par la suite de la nef. Le chœur sera reconstruit au XVe siècle avec la création d’un déambulatoire. Sa période de construction est incertaine : entre le XIIe siècle et le XVe siècle
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Construit à la fin du Iᵉʳ siècle avant J.-C., il date de la première phase d'urbanisation de la colonie romaine fondée par César en –46.
Édifié sur la colline de l'Hauture, il s'inscrit dans le quadrillage romain, sur le décumanus (voie est-ouest).
Fortifié au Moyen Âge et gagné par des constructions parasites – ses propres matériaux ayant souvent été réemployés dans des édifices voisins – on perd jusqu'à la connaissance de la fonction initiale du monument.
Celle-ci est redécouverte à la fin du XVIIe siècle et confirmée les siècles suivants...
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http://www.patrimoine.ville-arles.fr/index.php?action=edifice&id=6
Vous ne pensez tout de même pas que nous allions nous quitter sans parler de l'amphithéâtre ?
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L’amphithéâtre est le monument le plus important de l’ancienne colonie romaine qui nous soit permise d’admirer, quelque deux millénaires après son édification.
Son architecture est entièrement conçue en rapport avec sa vocation de lieu à grands spectacles, accueillant un nombreux public.
Dans leur élévation initiale, les gradins pouvaient recevoir environ 21 000 spectateurs, dont les flux étaient savamment organisés par un réseau de portes, galeries et escaliers, sur plusieurs étages.
Devenu dès le début du Moyen Âge une véritable ville close et fortifiée, l’édifice ne fut dégagé qu’au XIXe siècle.
Il retrouva alors, pour partie, sa fonction initiale, notamment avec la tauromachie, ce qui lui vaut sont appellation courante actuelle d’« arènes ».
C’est aujourd’hui le monument de la ville le plus visité, portant ainsi l’image d’Arles dans le monde entier.
Cette expansion est due à une phase de prospérité liée à une intense activité économique, particulièrement commerciale.
Hormis le quartier de Trinquetaille, c’est sur la rive gauche que les transformations de cette période sont les plus évidentes.
C'est bien l'amphithéâtre qui domine, au sens propre du terme, la physionomie de la nouvelle cité arlésienne.
L'ampleur du monument, les contraintes techniques de la topographie (voire un nouveau parti pris urbanistique ?) font que l'amphithéâtre remettra en cause le quadrillage de la voirie originelle, oblique par rapport à cette dernière…
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http://www.patrimoine.ville-arles.fr/index.php?obj=edifice&idx=3&quartier=14&site
Au menu aujourd'hui : BARIGOULE D'ARTICHAUTS AU PERSIL
- - 5 kg d’artichauts
- 300 gr de gras de porc (bacon)
- 200 gr de carottes
- 100 gr d’oignons
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PRÉPARATION
Pour la barigoule d’artichauts
Prenez les artichauts et tournez-les. Réservez-les dans un seau d’eau avec trois jus de citron pour qu’ils ne noircissent pas. Taillez le gras de porc en lardon très fin. Épluchez les carottes et les oignons et taillez-les en fine brunoise.
Mettez les corps gras dans une grosse casserole russe et faites fondre. Une fois très chaud, saisissez les lardons quelques instants. Quand ils sont colorés, ajoutez les légumes, les herbes aromatiques, les baies et
laissez cuire longuement et doucement. Recouvrez d’une feuille de papier sulfurisé
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