• À PROPOS DE CE SANCTUAIRE


    Actuellement rien ne permet de préciser la fondation du sanctuaire de Verdale. Il reste les traditions populaires transmises verbalement des anciens aux jeunes et cimentant le lien entre les générations. Une de ces histoires raconte que vers le xie siècle, une demoiselle d'illustre maison, venue du Périgord, se réfugia dans une grotte face au rocher de Verdale afin d'y passer sa vie dans la prière. Vénérée des habitants qu'elle soulagerait par son exemple et ses aumônes, on l'appelait la bonne dame. Une épidémie de peste ayant ravagé la contrée, elle prodigua ses soins aux malades et mourut victime de sa charité. Privés de ses secours les malheureux espérèrent en son intercession et affluèrent au lieu où reposait son corps. Le sentier ainsi foulé du pas des pénitents devint un chemin de pèlerinage, et sur le lieu des consolations fut érigée une chapelle au xie siècle. Il est à noter que les vieux du pays, il y a plus d'un siècle, et qui avaient vécu la période révolutionnaire, se souvenaient d'avoir vu sur une pierre de la chapelle avant sa destruction la date de 1020. Une autre tradition rappelant la grande épidémie de peste de 1349 en Quercy pendant la guerre de Cent Ans révèle que la Vierge, priée avec ferveur des hommes du Moyen Âge, apparut à une jeune bergère nommée Élisabeth, demeurant au hameau de Corn chez un propriétaire du nom de Viscomtin, alors qu'elle gardait ses moutons sur les pentes du torrent de Verdale. Au moment même où Sainte-Marie demandait qu'une chapelle fut bâtie dans ce val, un bûcheron découvrit près du rocher où il coupait des arbres une statue de la Vierge à l'Enfant. Ces miracles incitèrent les paysans à se mettre à l'œuvre tout aussitôt pour exaucer le souhait de Notre-Dame. La légende relate que chaque matin ce qui avait été édifié la veille était démoli. Alors l'un des artisans lançant en l'air son marteau s'écria : Que Marie nous indique où elle veut sa chapelle en dirigeant la chute de mon outil ! . Le marteau tomba au pied du rocher obélisque. Sur le surplomb à pic du Tolerme fut construite la chapelle. Il est à noter en confirmation de cette naïve tradition que la statue de bois polychromé de Notre-Dame de Verdale est du xive siècle et que sur une pierre du portail transporté à Lacam-d'Ourcet se lit la date de 1315.

    Avant de partir


    Situation localeMAIRIE
    8, allée Gaston Monnerville
    46190 Sousceyrac-en-Quercy

    Tél. 05 65 33 00 82
    Pas de site Web



    Situation_nationaleOFFICE DU TOURISME

    Mairie Latouille-Lentillac 46400
    Le Bourg
    46400 Latouille-Lentillac
    Tél. 05 65 38 06 27

     

    Une histoire de sainte


    Actuellement rien ne permet de préciser la fondation du sanctuaire de Verdale. Il reste les traditions populaires transmises verbalement des anciens aux jeunes et cimentant le lien entre les générations. Une de ces histoires raconte que vers le XIe siècle, une demoiselle d'illustre maison, venue du Périgord, se réfugia dans une grotte face au rocher de Verdale afin d'y passer sa vie dans la prière. Vénérée des habitants qu'elle soulagerait par son exemple et ses aumônes, on l'appelait la bonne dame. Une épidémie de peste ayant ravagé la contrée…
    Un peu d'histoire


    Lacam-d'Ourcet est une commune récente et ne devint paroisse que sous le Concordat. Auparavant ce bourg dépendait de la paroisse de Lentillac. Son église date du début du XIXe siècle et fut dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption en 1859. La chapelle de Verdale devint une annexe de l'église de Lacam-d'Ourcet alors qu'auparavant elle était desservie par le curé de Gorses. Gorses fut une communauté très ancienne. Dans la bulle apocryphe de l'abbaye de Figeac son église est située comme unie à celle de Sousceyrac. Dans le cartulaire de Conques, elle est le chef-lieu d'une aice, circonscription administrative. En 1146, elle fait partie des possessions de l'abbaye de Figeac. Le patron de son église est Notre-Dame ; cette dédicace est

    Le petit village de Lacame d'Ourcet
    Description du parcours


    Une petite balade à travers bois et le long du ruisseau pour admirer le paysage et surtout la beauté du site de la chapelle de Notre-Dame-de-Verdale. Une vue magnifique sur la vallée du Tolerme et sur la vallée couverte de châtaigniers, superbe !

    Point de départ : le départ se fait à partir du premier parking sur la route qui mène à Notre-Dame-de-Verdale.

    1 – Dos à la route prendre le chemin de promenade qui borde la rivière, passer le pont et tourner à droite. Suivre le sentier balisé en orange sur la rive gauche du ruisseau.
    2 – Prendre à droite sur le pont qui enjambe la rivière et encore à droite le chemin qui remonte sur Notre-Dame-de-Verdale. Le chemin vous amène devant la chapelle.

    3 – Continuer à monter le chemin jusqu’au second parking, le plus haut, le traverser et ressortir de l’autre côté. Prendre la route qui longe les champs à droite de la ferme (admirez la vue) et continuer cette route jusqu’au prochain carrefour.

    4 – Prendre à droite au carrefour et descendre jusqu’au parking, votre point de départ.

    La carte du circuit


    Notre Dame de Verdale

    Balisage :  Orange
    Longueur :  4,000Km
    Temps : 1 heure
    Difficulté : facile
    Cartes IGN : 2236 O et 2236 E
    Pensez à vous en munir

    Un clic pour ouvrir

      Notre-Dame de Verdale en vidéo




    Jolie balade d'environ 4km avec un beau point de vue depuis la chapelle Notre-Dame de Verdale. Le chemin longe le "ruisseau" le Tomerle pendant un bon moment avant d'arriver à la chapelle.

    Fiche de la randonnée


    Survol de Notre-Dame de Verdale


    Le ruisseau "le Tolerme"

     

     
    Voir l'album photosLà, blottie au creux d’un rocher granitique surplombant la gorge profonde où grondait le Tolerme, entourée de châtaigniers, de chênes, de fougères et de bruyères, se tenait la petite chapelle Notre-Dame de Verdale. Bien longtemps avant sa construction, et même bien longtemps avant l’apparition du christianisme, se tenait ici le culte d’une déesse mère, symbole de fécondité, maitresse de la création. En ce lieu, les forces naturelles du ciel et de la terre se rejoignaient. L’homme les avait canalisées, avait fait qu’elles s’expriment pleinement afin qu’il puisse s’en servir pour la guérison de son corps, de son âme et de son esprit. Théodore reconnaissait au fond de lui-même la présence de cette énergie féminine. Ici, l’ancienne déesse avait laissé son empreinte sous forme de légendes que les gens du coin se racontaient à la veillée.

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    42 commentaires

 

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