• À PROPOS DU SITE D'ALBI

    Albi, un site naturellement défensif et une rivière, source de vie ont été des éléments déterminants à l’implantation des premiers hommes à Albi dès l’âge du bronze.
    Vous passez dans le Tarn, vous vous trouvez non loin de la ville d'Albi, alors je vous conseille de faire une halte pour découvrir cette ville pleine de charme.
    Comme beaucoup d'endroits, le dépaysement est complet et vous pouvez visiter la magnifique cathédrale Saint-Cécile, le palais de la Berbie qui habrite le musée Toulouse-Lautrec, ou bien encore visiter le Vieil Albi. Ne ratez pas les jardins et la balade en bateau c'est magnifique comme vous pourrez vous en rendre compte dans l'album photos.

    Pour mieux vous y retrouver

    OFFICE DE TOURISME
    Palais de la Berbie 
    Place Sainte-Cécile 
    Tel : 33 (0)5 63 36 36 00 

    SITE WEB

    Situation nationaleMAIRIE d'ALBI
    16, rue de l'Hôtel de Ville
    Tel : 33 (0)5 63 49 10 10

    SITE WEB 


     

    Légende de Petit-Jeannot

    Il y a quelques années, vivait à Albi un savetier du nom de Papafol. Âge d'une soixantaine d'années, Papafol était l'un des meilleurs hommes que l'on put rencontrer. Mais, était-ce à cause de cette bonté même, ou parce que la nature l'avait doué d'un caractère craintif, toujours est-il que le malheureux était devenu le souffre-douleur de tous les écoliers du voisinage.
    L'un des plus acharnés à se moquer du vieux cordonnier était Petit-Jeannot, dont les parents tenaient boutique de pâtisserie, et confectionnaient, entre autres gâteaux les fameuses gimblettes qui, avec sa belle cathédrale, font la gloire d'Albi.
    Petit-Jeannot n'était pas mauvais enfant, mais il avait une imagination
     
    Petite histoire de Saissac

    Albi a, au long des siècles, été animée par une vie culturelle et intellectuelle particulièrement riche. Durant le Moyen-Age, la ville dispose d’un scriptorium important, lié à la présence du pouvoir épiscopal. Dans cet atelier, on compile et surtout on copie des textes et des livres indispensables à la vie liturgique.

    Les centres intellectuels que sont les écoles monastiques ou ’cathédrales’ produisent des traités de géographie, souvent à partir de textes antiques compilés et enrichis de gloses. Un codex albigeois du VIIIᵉ siècle comporte ainsi une cartographie particulièrement précieuse.

    La croisade des Albigeois (1208-1249 est une croisade proclamée par l’Église catholique contre l’hérésie, principalement le catharisme et dans une faible mesure le valdéisme. Dès le XIIe siècle, les textes de l’époque parlent d’hérésie albigeoise sans que cette région soit plus cathare que ses voisines …



    La cathédrale saint Cécile à Albi

    Le centre épiscopal

    Vous pouvez y voir l'emplacement de la cathédrale Sainte-Cécile, mais aussi le palais de la Berbie ainsi que ses jardins et le bâtiment de l'Office du Tourisme. 
    Mais aussi…
    Au XIIIe siècle, Albi est au cœur de l'hérésie cathare. Lorsqu'en 1277 l'initiative est prise de construire la cathédrale Sainte-Cécile, le catharisme est en voie de résorption sous l'effet d'une violente répression. Néanmoins, jugeant la situation encore instable, les catholiques, maîtres de la ville depuis peu de temps, décident d'édifier une cathédrale-forteresse qui doit être une démonstration de leur puissance. Celle-ci est idéalement placée sur un promontoire rocheux qui surplombe la vallée du Tarn d'une trentaine de mètres. 
    Découvrez le palais épiscopal par un clic
    "La Cité épiscopale d'Albi" a été classée en juillet 2010 sur la liste du Patrimoine mondial de l'Humanité. Celle-ci se compose de la cathédrale Sainte-Cécile, du palais de la Berbie qui abrite le musée Toulouse-Lautrec, de l'église Saint-Salvi et son cloître, du Pont-vieux ainsi que des berges du Tarn comprises entre le Pont-vieux et le pont ferroviaire.

    La Cité épiscopale d'Albi témoigne de la symbiose d’une cité avec un groupe épiscopal, qui exprime le pouvoir à la fois spirituel et temporel de l’évêque à l’époque médiévale.

    L'orgue de la cathédrale sainte Cécile

    L’orgue de la cathédrale a été remanié, depuis, par plusieurs facteurs d’orgues. François et Jean-François l’Epine ajoute un jeu d’anches en 1747. Joseph Isnard ajoute un cinquième clavier (clavier de Bombarde). Celui-ci reçoit une batterie de jeux d’anches et d’un cornet de cinq rangs, travaux effectués en 1778-1779.

    Antoine Peyroulous effectue, en 1825, une nouvelle répartition de certains jeux permettant des effets de nuance entre les différents claviers. L’orgue subit ensuite une "mise-au-goût du jour" à l’époque romantique. Il perd alors son caractère d’origine.

    "Les plus fameux imagiers français de la fin du Moyen-Âge (...) ont (dû) participer au chantier de Sainte-Cécile."

    En 1977, Bartoloméo Formentelli est désigné pour assurer cette restauration qui va consister à reconstruire l’instrument de Moucherel en y intégrant les modifications de l’Epine, Isnard et Peyroulous. L’inauguration a eu…

    La cathédrale sainte Cécile (histoire)

    Issue d’une famille noble, Cécile vit dans la capitale de l’Empire romain au début du IIIe siècle. Chrétienne, elle y subit le martyre en raison de sa foi vers l’an 230, sous la persécution d’Alexandre Sévère.

    Si sa biographie est rapportée par des traditions dépourvues de garantie historique, son existence ne semble pas faire de doute. Dès 496, saint Cécile est vénérée par l’Église de Rome comme vierge et martyre ; elle est fêtée au calendrier liturgique le 22 novembre et son nom est même inséré dans le canon de la messe, preuve de l’importance accordée à son témoignage de foi et au culte qui lui est déjà voué.

    Le récit de la vie de Cécile est emprunté aux Passions qui regroupaient les vies édifiantes des martyrs des premiers siècles. On s’en inspire pour les saints que l’on désire honorer. D’après les Actes de Cécile (vers 500), repris par le dominicain Jacques de Voragine dans sa Légende dorée (vers 1261-1266), Cécile appartient à l’illustre famille aristocratique des Caecilii. Élevée dans la foi chrétienne, jeune fille fervente, charitable et lumineuse, elle fait vœu de virginité. Mariée de force à un païen du nom de Valérien, elle convainc son mari de partager son vœu. La nuit même de leurs noces…

    La vieille ville d'Albi

    La vieille ville d'Albi s'organise autour de la cathédrale forteresse Sainte-Cécile et comporte plusieurs rues pittoresques, ainsi que des hôtels particuliers d'architecture médiévale ou Renaissance, typiques de la région.

    On visitera en particulier la rue Timbal, où se situe l'hôtel de Reynès (voir ci-dessous), du XVe siècle, avec sa cour Renaissance, ainsi que la Maison Enjalbert (XVIe siècle), caractéristique du style albigeois, avec des colombages. Cette dernière abrite la pharmacie des Pénitents.

    On pourra poursuivre la visite par la rue Toulouse-Lautrec, où se trouve l'hôtel Decazes dont l'architecture marque la fin du style Renaissance. L'hôtel Séré-de-Rivières est une autre des grandes demeures albigeoises.

    Au n°8 se trouve l'hôtel du Bosc, maison natale du peintre Toulouse-Lautrec. Ne pas manquer de visiter le principal musée d'Albi, consacré à cet artiste majeur de la fin du XIXe siècle, dans le cadre somptueux du Palais de la Berbie.

    Le palais de la Berbie

    Le premier palais de la Berbie fut construit en 1265 par Bernard de Combret. Bernard de Castanet le transforma par la suite en forteresse, avec un donjon et un chemin de ronde.

    Au fil des siècles, le palais connut de nombreuses modifications architecturales, qui en adoucirent l'apparence générale, par exemple grâce à l'adjonction d'une promenade ombragée très agréable.

    Depuis 1922, le palais de la Berbie abrite le musée Toulouse-Lautrec. L'exposition permanente comprend une vaste collection d'œuvres, depuis les dessins d'enfant de l'artiste jusqu'à ces dernières toiles.

    L'œuvre la plus connue est Au salon de la rue des moulins, de l'époque montmartroise. Le musée compte aussi des œuvres d'artistes contemporains. Le Palais de la Berbie est entouré de superbes jardins à la française et offre de belles vues sur les berges du Tarn. 

    Le pont Vieux


    Le Pont-vieux, long de 151m, repose sur huit arches. C'est en 1035 qu'une assemblée composée du vicomte de Trencavel, des dignitaires écclésiastiques de l'Albigeois et des diocèses voisins, décide sa construction.

    Construit vers 1040, "pour le profit commun de la ville et l'utilité de l'Albigeois", ce pont permit de développer le quartier de la rive droite, appelé faubourg du Bout du Pont ou de la Madeleine et de multiplier les échanges. 

    L'entreprise est importante : il s'agit de bâtir un lien entre les populations séparées du Tarn et entre l'Italie et l'Espagne par la grande route de Lyon, qui traverse Albi, le Puy et Toulouse. Pont à péage, il comportait une tour-porte fortifiée, au centre la chapelle, et à l’extrémité droite le pont-levis et le “ravelin”. Du XIVe au XVIIIe siècle, il porta des maisons sur ses piles qui furent démolies après la terrible crue de 1766.


    Un clic pour ouvrir l'album photos

    Deux boutons importants : "où manger" et "où dormir". Cliquez sur le bouton qui vous intéresse pour savoir où il vous est possible de trouver une bonne table ou un endroit agréable pour dormir. 

    Où manger Où dormir

     

    Toulouse Lautrec

    Je ne peux pas terminer cet article sans vous parler de Touleuse Lautrec, notre peintre, ivrogne mais peintre de talent.

    Fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d'Adèle Tapié de Celeyran (1841-1930), Henri Toulouse-Lautrec grandit entre Albi, le château du Bosc (demeure de ses grands-parents) et le château de Celeyran.

    Né dans l'une des plus vieilles familles nobles de France, il est le descendant en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. 

    Pour ne pas amoindrir la fortune et éviter de diviser les patrimoines, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins au XIXe siècle. Ce fut le cas de ses parents, qui étaient cousins au premier degré. Cette union consanguine est à l’origine de la maladie génétique qui handicape leur fils à partir de l’adolescence. En 1878, puis un an plus tard, deux fractures du fémur gauche puis de la jambe droite astreignent Henri Toulouse-Lautrec à de longues périodes de convalescence où il re-découvre une pratique qui n’était jusque là qu’un passe-temps, le dessin…

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    48 commentaires

 

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