• UN SITE SUPERBE, À VOIR ABSOLUMENT !

    Le site de Brantôme est habité au moins depuis le Néolithique comme l’indique la présence du dolmen de Pierre levée.

    L’abbaye pourrait avoir été fondée sous Pépin le Bref, bien que cette fondation soit souvent attribuée à Charlemagne qui y déposa des reliques de saint Sicaire. L’église est consacrée par le pape Léon III en 804.

    À la suite du mariage d’Aliénor d’Aquitaine et de Henri II Plantagenêt en 1152, Brantôme passe sous domination anglaise. C’est donc le roi Édouard Ier d'Angleterre qui donne à la ville une plus grande indépendance face à l’abbaye avec la signature, le 29 novembre 1271, d’une charte de franchise. Mais la ville doit attendre jusqu’en 1516 avant de voir la construction par l’abbé Amanieu d’Albret d’une église paroissiale, l’église Notre-Dame, distincte de l’église abbatiale.

    Pendant la guerre de Cent Ans, en 1356, le prince de Galles et prince d’Aquitaine Édouard de Woodstock entre à Brantôme. La ville se libère finalement de la domination anglaise en 1376 en échange de l’engagement d’entretenir sept forteresses anglaises et d’une rançon à payer par l’abbaye.

    Au début du XVe siècle, le seigneur de Mussidan, allié des Anglais, fait le siège de la ville. Tandis que l’abbaye est secourue par le seigneur de Bourdeilles, la ville repasse sous domination anglaise. À la suite de l'envoi de renforts par les consuls de Périgueux, une trêve est signée et la ville libérée (avant 1463).

    L’abbé Pierre VIII de Mareuil (abbé de 1538 à 1556) entreprend des travaux d’embellissement. Il crée un jardin entouré d’un mur, le « jardin des moines » où sont disposés des reposoirs, dont trois existent encore de nos jours. Il bâtit également le palais Renaissance et un logis abbatial. Ce dernier n’existe plus.

    Brantôme n’est pas trop touchée par les guerres de religion grâce à son abbé de l’époque Pierre de Bourdeille (abbé de 1556 à 1614). En 1569 et le 15 octobre 1570, il sauve l’abbaye des pillages par les troupes réformées, car il a su rester en bons termes avec Coligny.

    L'ancienne commune de Saint Pardoux de Feix fusionne avec Brantôme entre 1795 et 1800.

    De 1888 à 1949, le bourg était desservi par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique, qui le reliait à Périgueux et à Saint-Pardoux-la-Rivière. La ligne fut exploitée par la Société des Chemins de Fer du Périgord puis la Compagnie de chemins de fer départementaux. La gare était implantée boulevard Coligny.

    Lors de son voyage en Périgord, le président de la République Raymond Poincaré utilise pour la première fois, le 15 septembre 1913, l'expression « Venise du Périgord » pour désigner Brantôme.

    En 1943, le groupement 38 "Mermoz" des Chantiers de la jeunesse, déplacé des Pyrénées vers le Nontronnais, installe son groupe 3 (service travaux) dans la commune. (Extrait de Wikipédia)

    Pour ne rien manquer

    Situation nationaleOFFICE DU TOURISME
    2 Rue Puyjoli de Meyjounissas
    24310 Brantôme

    Tél. 05 53 31 45 45
    SITE


    Situation nationaleMAIRIE DE BRANTOME
     Boulevard Charlemagne
    24310 Brantôme en Périgord

    Tel.  05 53 05 70 21
    SITE




     

    LA GROTTE DU SORCIER

    Le village abandonné s’appelle Le Vieux-Breuil. Sur les hauts de Brantôme, à Paussac-et-Saint-Vivien, il sommeille au détour d’un sentier forestier. Avant d’y parvenir, on piétine une large dalle sur laquelle est restée gravée la trace profonde d’une roue : « Celle des charrettes qui livraient les pierres au siècle dernier », explique André Charles, maire de cette commune de 450 habitants où le blanc du calcaire et le jaune du grès ferrugineux affleurent partout sous les chênes verts.
    Un peu d'histoire de cette jolie ville
     

    Le Dolmen de Peyrelevade (dit « Pierre Levée ») en témoigne, le site de Brantôme est habité au moins depuis le néolithique. À cette époque, les hommes occupaient les hauteurs rocheuses creusées par la rivière entourant le village, la Dronne. L’Abbaye Saint-Pierre, elle aussi ancienne, aurait été fondée sous Pépin le Bref même si l’on associe souvent à cette fondation le nom de Charlemagne qui y déposa en effet les reliques de saint Sicaire. L’Histoire raconte qu’il s’agit d’un enfant massacré sur ordre du roi Hérode après la naissance de Jésus à Bethléem.



    L’arrivée des moines bénédictins à Brantôme

    A partir du VIIIe siècle, les moines bénédictins s’installent dans les grottes troglodytes



     
    L'ABBAYE BÉNÉDICTINE

    L’abbaye bénédictine de Brantôme est sans conteste un des fleurons du patrimoine religieux en Périgord. Fondée selon la légende par Charlemagne qui y aurait déposé les reliques d’un des saints Innocents prénommé Sicaire, elle fut à ses origines troglodytiques avant de s’affranchir peu à peu du rocher. La falaise calcaire à l’arrière des bâtiments recèle des cavités aménagées par l’homme puis transformées en carrières, dont l’énigmatique grotte dite « du Jugement dernier » ornée de deux bas-reliefs monumentaux. Son clocher roman du XIe siècle comptant parmi les plus anciens de France surplombe une abbatiale coiffée de voûtes au profil très bombé. Au rez-de-chaussée de la vaste aile monastique du XVIIIe siècle qui s’élève entre rivière et rocher, un musée présente les œuvres médiumniques de l’aquafortiste Fernand Desmoulin (1853-1914) qui réalisa de 1900 à 1902 de mystérieux dessins signés de trois esprits différents. Deux parcours de visite sont proposés pour découvrir l’abbaye, à faire indépendamment ou en complément l’un de l’autre.

    Les grottes de l'abbaye

    Vestiges du premier monastère bénédictin de Brantôme (VIIIe siècle) creusé dans la falaise calcaire en partie dissimulée par les bâtiments conventuels : habitations, pigeonniers, fontaine miraculeuse dédiée à saint Sicaire dont les reliques sont conservées dans l’abbatiale et l’énigmatique grotte dite du Jugement Dernier et ses deux bas-reliefs monumentaux. Visite couplée avec le Musée Fernand Desmoulin.

    Le cloître, l'église abbatiale et le clocher

    Accompagnés d'un guide, vous découvrirez une partie des bâtiments de l'abbaye : la salle capitulaire où se réunissait la communauté monastique chaque matin. Vous pourrez terminer la visite par l'ascension au clocher, un des plus anciens de France !

     LE JARDIN DES MOINES
     Le pont coudé

    Comme son nom l’indique, le pont coudé à Brantôme a la particularité d’être construit en forme de coude, et ce, pour gagner en stabilité. Construit sous de Pierre de Mareuil dans la première moitié du XVIᵉ siècle, le pont coudé de Brantôme, ou pont du Couvent, permettait aux moines d'accéder, depuis l'abbaye, aux jardins situés sur la rive gauche de la Dronne, car il fallait à la fois enjamber le Canal des Moines et la Dronne tout en se devant de résister au courant de la Dronne parfois impétueux,

    Très endommagé par la crue de 1735, il a été restauré de 1736 à 1738. La morphologie de ce pont demeure énigmatique. En fait, il reliait l'espace du Domaine de l'Abbé à un autre espace qui s'appelle le jardin, dit des Moines aujourd'hui. Mais en fait, au 16ᵉ siècle, c'est un ancien lieu de culture de chanvre,et qui a été transformée en jardin d'agrément par l'abbé. C'était le jardin privé de l'abbé

    Pont composé de 10 arches dont trois sont en retour d'équerre. Elles sont séparées par des piles à avant-becs triangulaires. Le Pont Coudé est classé depuis 1912 aux monuments historiques.

    BRANTOME ET LA RIVIÈRE LA DRONNE

    Brantôme est entourée par les flots. La vieille ville historique et médiévale est ceinturée par des canaux. Pourquoi et comment ? Heureusement, mon guide Les Promenade d’Alex est là pour m’expliquer toute l'ingéniosité des moines bénédictins, eux qui avaient autrefois maîtrisé cet élément pour accomplir de grandes choses, comme ici à Brantôme, qui est à présent entourée d’eau et accessible grâce à cinq ponts. Les canaux permettent aussi d’amener l’eau au cœur de la ville, près de l’abbaye pour favoriser le commerce (et donc le prélèvement d’une taxe qui enrichit la ville) et le passage des gabarres à l’époque. Aujourd’hui, la Dronne est l’une des rivières les moins polluées de France et pour la parcourir, faites du canoë ou un tour en gabarre avec les Croisières de Brantôme à la belle saison !

    BRANTOME EN VIDEO


     Labellisée depuis 2018, « Petite Cité de caractère » pour la démarche qu’elle mène pour la valorisation de son patrimoine, la Venise verte du Périgord offre un très beau voyage à travers le temps, décrypté par un parcours de 41 panneaux signalétiques.

    Depuis le Moyen-âge, à l’abbaye comme au cœur de la ville, chaque siècle a laissé son empreinte. Parmi les bâtiments les plus remarquables, la maison dite des « Marchands vénitiens » est par exemple un splendide témoignage de l’architecture du XVe siècle.

    Le Périgord noir


    Niché dans un cadre exceptionnel, ce charmant village, littéralement enlacé par les deux bras de la rivière qui en font une île, nous dévoile la beauté d’une partie du Périgord un peu moins convoitée que d’autres. En effet, le département de la Dordogne se découpe en quatre parties dont chacune possède ses spécificités et se distingue par une couleur. Ainsi, le Périgord noir est appelé ainsi en raison de sa forte concentration de chênes verts au feuillage sombre. Le Périgord blanc, partie la moins boisée, tient, lui, son nom de la couleur de ses sols crayeux et calcaires. Le Périgord vert, au Nord, se caractérise plutôt par ses plaines et prairies. Enfin, le Périgord pourpre, avec Bergerac pour capitale, fait référence à son célèbre vignoble.

    Le Périgord Noir est le plus touristique des quatre avec ses paysages splendides, ses sites incontournables et ses 9 villages classés parmi les plus beaux villages de France. Impossible de ne pas citer Sarlat, sa capitale, mais aussi La Roque-Gageac, Beynac-et-Cazenac ou encore Castelnaud-la-Chapelle. Ainsi, cette partie du Périgord est une véritable splendeur. Mais les autres couleurs méritent elles aussi qu’on s’y aventure pour découvrir les pépites qu’elles abritent ! Et c’est aux portes du Parc naturel régional Périgord-Limousin, au cœur du Périgord vert que l’une d’elles se trouve.
    Un clic pour ouvrir l'album photos

    La majestueuse abbaye bénédictine, fondée à la fin du VIIIe siècle, s’élève au bord de la rivière, veillée par son clocher roman (un des plus anciens de France), et dissimule au regard une falaise calcaire abritant un joyau : les vestiges du monastère troglodytique dont l'énigmatique grotte du Jugement Dernier ornée de deux bas-reliefs monumentaux. La cité dévoile ses trésors au détour de ses venelles : maisons de style médiéval et Renaissance et vues sur l’eau.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    38 commentaires

 

@import url('https://fonts.googleapis.com/css?family=Encode+Sans+Expanded|Rammetto+One');