• Bassin dans le parc des thermesPRÉSENTATION DE BAINS-les-BAINS

    Situé au cœur de la Vôge, terroir vosgien entre la plaine et la montagne, à 30 km au sud-ouest d'Épinal, La Vôge-les-Bains se niche dans la vallée du Bagnerot, affluent du Côney qui se jette ensuite dans la Saône puis le Rhône pour finir sa route dans la mer Méditerranée. C'est l'une des villes les plus septentrionales du bassin versant du Rhône, sur le 48° parallèle.

    Le relief est vallonné ; les altitudes les plus basses sont à l'ouest, où le canal des Vosges vous mène vers Fontenoy-le-Château, fief historique de cette partie des Vosges et qui conserve le plus vieux donjon de Lorraine. On compte sur ce territoire de nombreux étangs et lieux-dits.

    La gare de Bains-les-Bains se trouve au sud-est, à 400 mètres d'altitude, sur le territoire de la commune de Le Clerjus.

    Longtemps, le bourg, aux confins de la Lorraine, se nomme Bain ; il devient Bains-en-Vosges au milieu du XIXe siècle, puis Bains-les-Bains en 1892. 

    Vous retrouvez dans Bains-les-Bains

    OFFICE DU TOURISME
     3 Av. André Demazure
    88240 La Vôge-les-Bains

    Tél.  03 29 36 31 75
    SITE INTERNET 



    Situation localeMAIRIE DE BAINS-LES-BAINS
    Pl. du Dr Leroy
    88240 La Vôge-les-Bains

    Tél.  03 29 36 34 29
    SITE INTERNET 


     

    La légende de la fée Polybotte

    La fée Polybotte est certainement la fée la plus redoutable et la plus cruelle des légendes Vosgiennes. Cette créature mystique vivait dans les montagnes entre Gérardmer et Xonrupt, dans une grotte près du Saut des Cuves, appelé aujourd’hui la fente du Kertoff.
    C’était une puissante magicienne dotée de pouvoir effrayant qu’elle tirait du froid de la neige.
    Elle avait un très joli corps, mais un visage laid et très vieux. Honteuse, elle sombrait dans la solitude et se cachait dans sa grotte.
    L’histoire raconte qu’un chevalier qui accompagne le duc de Lorraine à une chasse, s’égara et vint se réfugier dans la grotte pour y passer la nuit. Séduit par le jeune homme, la fée l’accueillie chaleureusement. Au lever du soleil, lorsque le chevalier veut repartir, la fée se met en colère et le transforme en glace.
    C’est pourquoi, été comme hiver, il reste toujours un peu de glace dans la fente du Kertoff.
    La petite histoire de Bains-les-Bains

    Les bains romainsÀ Bains-les-Bains, ce sont les eaux qui ont fondé la ville. Du Balneum l’antique aux Bains-en-Vosges de la Belle Époque, la discrète Station Thermale de Bains-les-Bains a vu défiler toute une histoire autour de ses sources bienfaisantes. Les sources minérales qui alimentent les établissements thermaux de Bains-en-Vosges ont pour nom : La grosse source, la Romaine, la Souterraine, le Robinet de Cuivre, le Robinet de Fer, la Tempérée, la Saint-Colomban, la Source Casquin, la Féconde, la Source de la Promenade et la source de la Vache. En 1904, le docteur Auguste Mathieu a créé la Société de l’Établissement Thermal des Eaux de Bains, qui est devenue depuis la propriété de la chaine Thermale du Soleil.

    La naissance des Thermes

    Déjà utilisées à l’époque gallo-romaine, c’est en 1864 que les eaux thermales de Bains-les-Bains ont été déclarées en tant qu’intérêt public par Napoléon III. En 1928, la station se spécialise dans les pathologies cardiaques


    L'ÉGLISE DE BAINS-LE-BAINS

    L'église saint-Colomban
     
    Le chœur, du XVIIe siècle, a été érigé par les Dames Chanoinesses de Remiremont, qui étaient à l'époque seigneurs de Bains. La nef et la tour clocher datent de 1764. À l'intérieur se trouvent un orgue classé Monuments Historique et deux hôtels latéraux inscrits. À droite, vous pourrez découvrir également la chapelle dite "des Soldats, car ornée d'une fresque en mémoire de la Grande Guerre, peinte en 1919 par les artistes Minoux et Mangin.
    L'ancienne station d'embouteillage


    Au début du XXe siècle, l'eau thermale était vendue en pharmacie pour prolonger les effets de la cure et utilisée jusqu'en Angleterre. Sue la façade du bâtiment, on distingue encore des bribes de l'enseigne annonçant  "Source saint Colomban, déclarée d'utilité publique - Janvier 1864". Sur la gauche, on retrouve la date 1864, date du décret de Napoléon III déclarant les eaux d'utilité publique ; sur la droite, la date de 1911 correspond à la date de construction du bâtiment.
    L'hôtel de ville

    C'est le baron Pierre-Louis Girard, maire de Bains-en-Vosges de 1826 à 1846, qui fait bâtir un nouvel hôtel de ville en 1828 par l'architecte François Grillot, à la place de l'ancienne halle vétuste qui se composait de dix piliers en pierre de taille recouverts simplement d'un toit en tuile. Localisé au fond de la place, il est construit sur trois niveaux et cinq travées. Le rez-de-chaussée en pierre de taille est percé de cinq larges arcades en plein cintre pour accueillir les nouvelles halles de la ville et le secrétariat de mairie ; le premier étage est réservé à l'administration avec deux vastes salles pour le conseil municipal et les audiences de la justice de paix, et deux cabinets pour les archives le costume du juge de paix.
    Chapelle notre-Dame de la Brosse

    À quelques centaines de mètres de l'église paroissiale Saint-Colomban se trouve la chapelle Notre-Dame de la Brosse43. Le nom de cette chapelle vient du vieux français brosse qui désignait un lieu couvert de broussailles et de bruyères.

    La tradition, commune aux Madones de la région et dont la plus ancienne est Notre-Dame du Bois-Banny à Fontenoy-le-Château, rapporte qu'une Vierge d'argile se trouvait dans le tronc creux d'un chêne. Les habitants voulurent abriter la statuette dans l'église paroissiale, mais la statuette disparut de l'église et fut retrouvée intacte dans le creux du vieux chêne.

    Un oratoire fut donc construit près de l'arbre en 1728. Sanctuaire à répit et lieu de nombreuses guérisons, la dévotion à la Vierge grandissait et les grâces se multipliaient. Lorsque le culte fut restauré après la période révolutionnaire, une petite chapelle fut édifiée par le curé Bonnay de Beausicamp. La primitive chapelle se dégradant, le curé Bernardin, avec l'aide des habitants et des pèlerins, fit bâtir l'actuelle chapelle de style néogothique. Elle date de 1861 et fut un lieu de pèlerinage important. La Vierge est invoquée par les curistes venus aux bains. L'intérieur de la chapelle est tapissé d'ex-voto.

    À l'extérieur se trouvent une croix de mission de 1886 et un monument funéraire en l'honneur du curé Bernardin.

     
    Les vidéos de Bains-les-Bains


    ♠ Ci-dessus le tour de Bains les Bains en photos
    ♠ Ci-dessous l'intérieur des thermes
    Les thermes de Bains-les-Bains

    C’est dans une large vallée, bien ensoleillée, creusée au sein d’un paysage de collines aux pentes douces que l’on découvre Bains-les-Bains.

    Plus de 140 hectares de forêts, de hêtres, de chênes et de sapins qui s’étagent jusqu’au grand Parc du centre thermal créent un environnement de verdure, cadre idéal pour le jaillissement des sources aux jolis noms de « Forêt » et « Féconde ».

    Caractéristiques des eaux de Bains-les-Bains

    Les eaux de Bains-les-Bains sont hyperthermales (de 33 à 53 °C), bicarbonatées, calciques, sodiques et riches en silice. Grâce à leurs actions hypotensive, vasodilatatrice et sédative, elles sont particulièrement indiquées dans le traitement de l’artérite des membres inférieurs, de l’angine de poitrine, de la maladie de Raynaud, des troubles circulatoires des extrémités et de l’hypertension artérielle à condition que tous ces syndromes ne s’accompagnent pas d’insuffisance cardiaque décompensée.
    Elles peuvent être également conseillées pour la réadaptation des sujets ayant présenté un infarctus du myocarde ou dans la prévention des maladies

     À propos du canal de l'Est

    Le projet de relier la Saône à la Moselle avait déjà été conçu par le Romain Lucius Vetus sous le règne de Néron, selon un tracé similaire.

    « Le préteur Lucius Antistitius Vetus, campé sur les frontières de la Germanie, sous le règne de Néron, proposa le creusement d'un canal de la Saône à la Moselle. Le Côney en était l'intermédiaire ».

    écrit l'Abbé Chatelet en 1864 dans Histoire de la seigneurie de Jonvelle5.

    François de Neufchâteau le chante ainsi dans son poème Les Vosges

    « Ces eaux durent jadis, par leur double penchant, lier les mers du nord à celles du couchant. Ainsi donc l'Océan, la méditerranée devaient s'unir au pied de la Vôge étonnée... »

    L'idée est reprise par la reine Brunehaut (547-613), puis en l'an IV (1795) par un certain Lecreulx. Enfin en 1828 par un ingénieur des Ponts et Chaussées, Louis Joseph Cordier.

    « En 1828, M. Cordier, dont le nom est glorieusement connu dans l'administration des Ponts et Chaussées, reprit, dans l'intérêt d'une compagnie, l'étude des plans de M. Lecreulx. Le mémoire qu'il a publié démontre la possibilité de la jonction de la Moselle à la Saône, et en porte la dépense à 26 millions, y compris le perfectionnement de la navigation de la Saône depuis Châlons. Sur cette somme, M. Cordier affecte douze millions au trajet d'Épinal à Fontenoy ; dans ce trajet, il propose une galerie souterraine et une tranchée à ciel ouvert pour couper la partie la plus élevée du col. Il emploie les eaux de la Moselle pour alimenter le bief de partage. »

    La défaite française à la guerre de 1870 et l'annexion de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine rendaient indispensable le désenclavement des Vosges pour le transport fluvial. Le canal de l'Est permettait la navigation vers le sud et vers l'ouest via la Saône. Les travaux de 1875 à 1882 furent rapides. Pour le fonctionnement des écluses, un barrage poids fut édifié sur l'Avière sur le territoire de la commune de Chaumousey, le barrage du lac de Bouzey.

    Sur un projet de Freycinet et pour parfaire le désenclavement, on voulut creuser un canal de la Haute-Saône pour Montbéliard, Ronchamp et Vesoul jusqu'à la Saône canalisée. Ce projet est abandonné en 1919 après la signature du traité de Versailles. (Source Wikipédia)

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    Pour les gourmands : recette de l'omelette Vosgienne
    Cette recette était celle que pratiquait un célèbre restaurateur de Bains-les-Bains, dans les Vosges, que l'on appelait le Père Auguste.

    Retirer la couenne de la tranche de jambon et la couper en petits dés.
    Faire fondre le beurre dans une grande poêle.
    Avant qu'il ne commence à mousser, y verser les dés de jambon et les faire juste blanchir.
    Ils ne doivent pas rissoler, égoutter.
    Casser les oeufs dans une jatte, saler et poivrer, battre en omelette.

    Remettre la poêle sur le feu après l'avoir nettoyée pour la faire chauffer à nouveau.
    Verser les oeufs battus et les faire cuire en omelette en la gardant assez....

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