• PRÉSENTATION DU VILLAGE

    Classé parmi " les Plus Beaux Villages de France " pour son site médiéval et son superbe patrimoine architectural, Lautrec se situe dans le Sud-Ouest de la France, au coeur du Pays de Cocagne tarnais, entre les vallées de l'Agoût et du Dadou.

    Sa situation géographique en fait, en quelque sorte, le centre du département du TARN.

    A quinze kilomètres de Castres et Graulhet, et trente kilomètres d’Albi, la cité médiévale de Lautrec se trouve au coeur du département Tarnais. Du haut de son piton rocheux, le Calvaire de la Salette nous offre une vue superbe sur la vallée de l'Agoût, la Montagne Noire et les Pyrénées.

    La collégiale de Saint Rémy, monument historique classé du XIVe siècle, la porte et les fortifications de la Caussade, les maisons à colombages, le moulin à vent, les halles du XVe, les silos souterrains, les puits... sont un véritable livre d'histoire mis à la disposition de votre regard.

    Vous rendre sur les lieux

    Mairie de Lautrec
    Rue du Mercadial
    81440 LAUTREC

    Tel : 05.63.75.90.04
    SITE WEB

     Situation localeSituation nationale

    Office de tourisme de Lautrec 

    (à côté de la mairie)
    81440 LAUTREC 
    Tel: 05.63.75.31.40
    SITE WEB

     
    Légende des quatre saints

    C’est un cas rare. Alors qu’une ville ou un village se trouve souvent sous la protection d’un saint, Dourgne serait protégé par quatre. Quatre frères: Stapin, Ferréol, Macaire et Hippolyte. Le plus connu reste Stapin, ermite du VIIe siècle aux attributs de géant, qui aurait vécu et serait mort à Dourgne. On raconte que lors du transport de ses reliques à Carcassonne, où il aurait été évêque, des miracles se seraient produits. D’après la légende, Stapin et ses frères possédaient une force herculéenne. On raconte qu’en des temps fabuleux ils habitaient les environs de Dourgne et se jetaient des meules de moulins, en guise de palais, d’une montagne à l’autre. Tous seraient morts en martyrs. Il existe plusieurs endroits où ils auraient vécu: le plateau de Saint-Ferréol, la source de Saint-Macaire, la chapelle Saint-Stapin et celle de Saint-Hippolyte.

    Mais pourquoi donc quatre saints à Dourgne. Le chiffre 4 ferait référence à un espace sacré, un équilibre entre  ciel et terre. D’après l’historien local Bertrand de Viviès, Dourgne se situerait au centre d’un espace géographique sacré, balisé par les lieux de culte des quatre saints. Ajouté à cela l’hypothèse d’un lien entre les 4 frères: Hippolyte (air), Ferréol (pierres et tonerre), Stapin (terre) et Macaire (feu solaire). Voilà les ingrédients pour une légende qui traverse les âges.

    La petite histoire de Lautrec

    Le site de Lautrec fut occupé par une tribu celtique les "Cambolectri Atlantici", puis par les Romains qui y auraient élevé un temple à Cérès Eleusis ( Déesse de la fertilité et des moissons) . Ce temple semblait exister encore au milieu du VIIème siècle. Plus tard, selon la légende, Charlemagne se serait arrêté à Lautrec et y aurait jeté les fondements de l'église Saint Rémi qui était sise près de la fontaine portant le même nom. Située à l'extérieur de l'enceinte, l'église primitive fut progressivement abandonnée par le prieur de l'Abbaye de Saint Pons de Thomières à partir du XIVème au profit de l'église du Bourg (Notre-Dame de la paix) qui prit un peu plus tard le nom de "collégiale St Rémy"

    Lautrec doit sa notoriété à la période médiévale et en particulier aux grandes familles de vicomtes qui ont hissé la cité au rang de chef-lieu de vicomté notable et de place forte remarquable de l’Albigeois. Dotée de fortifications et d’un château, Lautrec était pendant la période médiévale le principal lieu de résistance et de refuge de toute la région (P. Zalmen).
    Fondée vers 940, la Vicomté de Lautrec occupait entre le Dadou et l’Agout, la partie centrale du pays Albigeois. Regroupant 23 communautés villageoises ou « forces »…

    Une rue de Lautrec et la collégiale en arrière-plan
    L'histoire de l'aïe rose

    Ce que la légende raconte…

    Il était une fois, il y a 5000 ans, en Asie Centrale, du côté des actuels Turkménistan, Kazakhstan et Ouzbékistan…une plante qui se fait très vite remarquer pour son goût et ses propriétés médicinales : l’ail. Aussitôt, elle se répand sur tous les continents grâce au commerce et aux populations nomades -principalement en Chine, Moyen-Orient, Egypte et Inde, qui l’adoptent pour ses bienfaits médicinaux et son bon goût.

    Vers 450 avant Jésus-Christ, l’historien grec Hérodote rapporte que les ouvriers employés à la construction des pyramides recevaient quotidiennement de l’ail pour trouver la force nécessaire à un travail aussi fastidieux. D’ailleurs, aurait été gravée dans la pyramide de Kheops la somme dépensée pour fournir aux ouvriers leur ration d’ail.
    Les athlètes grecs qui participaient aux Jeux Olympiques croquaient une gousse d’ail avant l’effort. Tandis que les Romains se servaient de l’ail pour soutenir les moissonneurs, selon Virgile

    Lautrec et Toulouse

    LAUTREC, Berceau historique de la famille TOULOUSE-LAUTREC

    On associe communément la cité médiévale de Lautrec à la famille du peintre Henri de Toulouse - Lautrec. Descendant d’une très vieille famille de la noblesse du Languedoc, le célèbre artiste peintre est né à Albi en 1864 et décédé au château de Malromé (Gironde) en 1901. Sa famille possédait également le château de Montfa, aujourd’hui en ruines, où naquit le père du peintre ( à 6 km de Lautrec). Au Moyen Age, la communauté de Montfa était située sur le territoire de la Vicomté de Lautrec. La dynastie des Toulouse – Lautrec est née au XIIe siècle quand Alix, la fille de Sicard Vicomte de Lautrec épousa Baudoin, le fils de Raymond V, illustre Comte de Toulouse. Selon la tradition, ce mariage célébré en 1196 donna naissance à la prestigieuse lignée des Toulouse – Lautrec. Les Vicomtes de Lautrec étaient de puissants seigneurs, vassaux des Comtes de Toulouse. Ils dominèrent la Vicomté pendant près de trois siècles ( XIIe – XIVe ) profitant d’une autonomie grandissante, hissant Lautrec au rang de chef-lieu de Vicomté dotée de puissantes fortifications. A partir du règne de Philippe IV le Bel, " le Roi de fer ", ils abandonnèrent une partie…

    Le moulin à vent de la Salette
     
    Seul survivant de 7 moulins, il a été construit en 1688. Il doit son nom à l'endroit où il se trouve, autrefois dans l'enceinte de la forteresse.

    Il fonctionna jusqu'en 1930 puis fut abandonné. Restauré à partir de 1990 avec l'aide des Conseils Général et Régional, il ajoute une touche touristique à la commune.

    Actuellement le seul moulin à vent en état de fonctionnement dans le Tarn. Son toit, sa lanterne et son rouet ont été refaits par un charpentier local, ancien compagnon.

    On peut le visiter toute l'année.

     La collégiale saint Rémy

    Eglise du XIVème siècle. Elle est surprenante de par ses dimensions (plus de 40 mètres de long), ses peintures en trompe l’œil et son superbe maître-autel en marbre de Caunes-Minervois.

    Construite en 1394, c'est un des bâtiments les plus anciens de Lautrec, classé aux Monuments Historiques depuis 1996. Eglise surprenante de par ses dimensions (plus de 40 mètres de long), ses peintures en trompe l’œil et son superbe maître-autel en marbre de Caunes-Minervois.

    Laissez-vous surprendre par de somptueuses pièces comme le baldaquin de 13m de haut tout en bois doré, le lutrin ou encore la vierge de Montlausin qui se situait à l'origine dans l'ancienne chapelle des vicomtes de Lautrec.

    Lautrec en vidéo



    CROUSTI DE GAMBAS, MAYO-NEIGE A L'AIL DE LAUTREC  

    Pour les gourmands et gourmets
     
    Préparation mayo-neige :
    1. Mettre dans une casserole les gousses d’Ail Rose de Lautrec écrasées, ajouter l’huile puis porter légèrement à ébullition, sortir du feu et laisser confire l’Ail Rose de Lautrec jusqu’à refroidissement.
    2. Dans un cul de poule, mélanger la moutarde, 2 œufs, 1 blanc d’œuf et le sel (réserver le jaune d’œuf restant).
    3. Mixer l’huile et l’Ail Rose de Lautrec à froid, puis rajouter celle-ci au mélange dans

    Un clic pour ouvrir l'album photos

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