• À PROPOS DE SAINT-CERE

    L'origine de Saint-Céré remonte au martyre de Spérie en l'an 780, que rappelle une crypte dans l'église paroissiale.

    On fait remonter au VIème siècle l'origine du château de Sérénus aujourd'hui château de Saint-Laurent-les-Tours. Ses tours du XIIème et XIVème siècle dominent toujours la ville médiévale de Saint-Céré entourée de fortifications jusqu'en 1713. Le grand artiste Jean Lurçat, le rénovateur de la tapisserie française, fit l'acquisition de ce château en 1945 et y installa son atelier où il travailla jusqu'à sa mort en 1966. Cet atelier est aujourd'hui toujours accessible au public.

    C'est un vicomte de Turenne dont dépendait le Seigneur de Saint-Céré qui donna à la ville son blason « d'azur à une tour d'argent semé de 7 croissants d'or » et sa charte consulaire en 1292.

    Afin de réduire les dégâts provoqués par les inondations de la rivière qui traversait Saint-Céré, un ingénieur hollandais fit diviser en 1611 le lit de ce cours d'eau en plusieurs canaux à l'entrée de la ville.

    C'est ainsi que la cité fut appelée pendant 3 siècles  la « Petite Venise Lotoise ». Tous ces canaux ont été recouverts à la fin du siècle dernier, excepté le plus important considéré à tort aujourd'hui comme le vrai lit de la Bave.

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    Office du tourisme de Saint-Céré

    Office de Tourisme du Pays de Saint-Céré
    13, avenue François de Maynard
    46400 SAINT-CERE
    Tél. : 33 (0)5 65 33 22 00
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    Mairie de Saint-Céré
    43 Avenue François de Maynard
    46400 Saint-Céré
    Tél. 05 65 10 01 10
    SITE WEB

     

    Le saut de la Mounine

    Il serait dommage de vous rendre au Belvédère du saut de la Mounine sans connaître cette légende.

    Cidoine, un ermite sur le chemin du retour de Saint-Jacques-de-Compostelle, s’installa dans une grotte dans la falaise, dans la vallée du Lot, près de Montbrun. Il était accompagné d’une guenon, en occitan une “mounine”.

    Cet ermite fut bientôt accepté par une bonne partie de la population, qui venait lui apporter des victuailles. Parmi ses visiteurs fréquents se trouvaient Ghislaine, fille du seigneur de Montbrun, et Renaud, fils du Seigneur de Gaïfié, qui bientôt s’entichèrent l’un de l’autre.

    Monsieur Ogier, Seigneur de Montbrun, ne voyait pas d’un bon oeil la tendresse que sa fille Ghislaine développait bientôt pour Renaud, fils de son grand ennemi, le Sire de Gaïfié. Aussi Ogier aurait alors dit à sa fille Ghislaine : “Je préfère te voir sauter du roc au moine plutôt que tu épouses ce garçon”.

    Malheureuse, Ghislaine alla se confier et demander conseil à l’ermite Cidoine, qui imagina alors un stratagème. Il sacrifia sa guenon à laquelle il avait passé les habits de Ghislaine, et la jeta du haut de la falaise. Si bien que le Seigneur Ogier, à qui l’on apporta les vêtements tachés de sang, crut sa chère Ghislaine morte.

    Cidoine fit ensuite éclater la vérité et révéler au Seigneur de Montbrun que sa fille Ghislaine était encore en vie. C’est ainsi, dit-on, qu’il accorda alors sa bénédiction aux amoureux, que les fiançailles furent bientôt célébrées.

     

    La petite histoire de saint Céré

    A l'origine, la ville se trouvait sur la butte conique de Saint-Laurent-les-Tours, où fut construit un castrum au Moyen Âge. Elle faisait partie d'une châtellenie dépendante des comtes d'Auvergne puis des vicomtes de Turenne. Le castrum fut finalement abandonné lorsque la ville se développa à ses pieds, entre les différents bras de la Bave. Les foires et marchés prirent alors beaucoup d'ampleur. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les rues et places s'élargirent et les remparts furent démolis pour construire de grands hôtels particuliers. En 1611, face à de nombreuses crues dévastatrices, les consuls sollicitèrent l'ingénieur hollandais Van dan Dome pour creuser un réseau de canaux traversant et encerclant la ville, à l'emplacement des fossés. Ces canaux donnèrent à Saint-Céré le surnom de Petite Venise. Ils sont aujourd'hui peu visibles car ils furent recouverts au siècle dernier.


    La place du Mercadial à saint-Céré
    L'église sainte-Spérie

    L'église actuelle est d'origine romane. Elle est construite sur une crypte où se trouve une table d'autel sculptée en méplat pouvant dater du Xe siècle ou XIe siècle de dimensions en plan de 0,88 m x 0,72 m avec une épaisseur de 0,15 m. La dalle représente un personnage attrapant une grappe de vigne attachée à une palmette ornementale. On y peut lire des lettres, probablement les restes du nom du donateur. On accède à cette crypte par une trappe au niveau du sol de l'église et par quelques marches très raides. La crypte était ouverte à la vénération des fidèles le jour de la fête de sainte Spérie, le 12 octobre. La crypte contient une source. D'après l'abbé Jean-Baptiste Paramelle, les reliques de la sainte auraient été prises par les Anglais.

    L'église actuelle est le résultat de nombreuses modifications. À part la crypte, il ne reste plus de traces des constructions antérieures au XIIIe siècle. Après la guerre de Cent Ans, à la fin du XVe siècle, des remaniements sont faits. En 1584, après la prise de la ville par les huguenots, l'église est incendiée et doit être restaurée.

    Dans la chapelle dédiée à la Vierge a été inhumé le 28 décembre 1646 le poète François Maynard, membre de l'Académie française.

    La statut de Charles Bourseul

    Fils d’un capitaine d’état-major, adjoint à l’attaché militaire près l’ambassade de France à Bruxelles qui élut domicile à Douai. Après avoir été élève d’une école privée, le jeune Charles, entra au lycée de la ville. Il en sortit bachelier ès-sciences. Il ne quitta Douai avec sa famille qu’en 1847 ou 1848, avant d'effectuer son service militaire à Alger. Sa santé l'empêcha d'entrer à l'École polytechnique. Il s'orienta dès lors vers l’administration des Télégraphes (chef de station des lignes télégraphiques de l'Ouest). Il présente en 1854, dans un mémoire, une invention : un appareil pour converser à distance, le téléphone...

    Eglise notre Dame des Recollets
     
    L'église est à nef unique avec un chœur terminé par un chevet droit. Côté sud, trois chapelles ont été ouvertes pour recevoir des notables de la ville.

    La façade de style classique comprend un portail encadré de colonnes ioniques portant un entablement et un fronton curviligne surmonté d'un fronton triangulaire. Dans les deux niches latérales ont été placées des statues de saint Paul et de sainte Anne, surmontées de bas-reliefs représentant un franciscain triomphant portant un étendard.

    La nef est couverte d'un plafond à caissons en bois polychrome, œuvre d'un moine du couvent. Le maître-autel est orné d'un retable du XVIIe siècle. Ce retable est d'une grande richesse iconographique. Il a dû être réalisé par un atelier de renom mais non reconnu à ce jour.

    L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le 15 mars 1973. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy.

     Les grottes de Presque
     
    Les Grottes de Presque. sont un site touristique du Lot proche du Gouffre de Padirac et de Rocamadour. Dans cette visite, vous découvrirez une cathédrale de concrétions comme seule la Nature en a le secret! De majestueux piliers, d’autres d’une finesse surprenante, des cristallisations de toutes sortes ornent cette grotte naturelle découverte au début du XVIIIème siècle. Vous trouverez dans ce site toutes les informations utiles pour organiser votre visite lors de votre séjour dans…
    Turenne
     
    Du haut de son promontoire d'où l'on jouit d'une vue exceptionnelle qui s'étend à l'est jusqu'aux monts d'Auvergne. Au sud jusqu'aux Marches du Midi Toulousain, la citadelle a trôné, libre, pendant plus de 700 ans.

    L'histoire de la Vicomté est particulièrement remarquable en ce fait qu'elle a bénéficié, grâce à de nombreuses prérogatives royales, d'une quasi-indépendance à l'égard de la couronne. Elle a, sous les Comborn, abrité de nobles croisés, bénéficié sous les Roger de Beaufort, papes en Avignon, de relations puissantes, atteint, avec la Tour d'Auvergne, une réputation internationale grâce au grand "Maréchal de Turenne".

    Carennac

    Le village s'étage sur les dernières pentes qui dominent le cours de la Dordogne, dans un véritable nid de verdure qui contraste avec l'aridité du Causse qui le domine. La rivière étale à ses pieds ses méandres et ses îles. Dans le lointain, au nord, s'estompent les derniers monts de la Corrèze et plus près, dans un merveilleux cirque vert et doré, les abrupts escarpements du Causse de Martel, à l'ouest; la masse rutilante du château de Castelnau, les tours de Saint-Laurent et le bloc grisâtre des Césarines, à l'est; tandis qu'au sud se dresse la barrière formidable
     Loubressac

    Emergeant au-dessus des arbres, les toits de Loubressac tutoient l’azur du ciel en une partition toute en demi-teintes. Un peu de brun, une touche d’ocre, un trait de miel… et là, centrée comme un point d’orgue, l’ardoise du clocher de l’église des 13 et 16ème siècles domine l’ensemble.Le village dresse sur son promontoire son château du 15ème siècle, sa chapelle du 14ème au portail à tympan sculpté et ses maisons coiffées de tuiles brunes. Le panorama offre une vue sur le château de Castelnau-Bretenoux et les tours de Saint-Laurent.  

     Collonges la Rouge

    Collonges-la-Rouge
    , ce village fait partie des plus beaux villages de France (c'est ici qu'est née l'idée de créer l'association en 1982), c'est un des sites les plus visités du Limousin. Le village de Collonges est construit tout en grès rouge ; il est connu dès le VIIIe siècle par un don du comte de Limoges de l'église de la paroisse au monastère de Charroux.
    Une balade très agréable dans un village bâti à l'ancienne et donnant, par moment, des expressions féeriques. À ne pas manquer, bien sûr !

     Le gouffre de Padirac

    La rivière joue à cache-cache dans 
un labyrinthe de cavités aux formes les plus saugrenues : champignons, dentelles de roche… jusqu’au lac de la Pluie et ses eaux translucides. Vous découvrez alors la Grande Pendeloque, (stalactite géante de 60 mètres de haut), qui, comme suspendue à un fil, semble s’admirer à la surface du Lac de la Pluie.

     
     

      




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    La rivière LE LOT

    Dernier grand affluent de la Garonne, sur sa rive droite, le Lot se compare naturellement à son voisin, le Tarn : même origine, le mont Lozère (ici le versant nord) ; même direction est-ouest ; longueur, bassin et alimentation de même ordre : 481 kilomètres, 11 400 kilomètres carrés, 15 litres par seconde et par kilomètre carré, ou 473 millimètres, au total, 170 mètres cubes par seconde ; fortes pentes et lits encaissés (viaduc de Garabit sur la Truyère) avec des crues également redoutables ; enfin, même partage entre l'amont dans le cristallin et l'aval sédimentaire. Mais, cette fois, les causses du Quercy se situent à l'aval et n'ont pas le même pouvoir de rétention que ceux du Tarn. Le réseau du Lot supérieur dessine avec la Truyère au nord, sur la rive droite, une pince qui enserre l'Aubrac. Alors que le Lot, à la sortie du mont Lozère, traverse rapidement vers Mende la partie septentrionale des Grands Causses et contourne l'Aubrac par le sud, la Truyère, issue du Gévaudan et de la Margeride, décrit un arc et se faufile entre les môles éruptifs de l'Aubrac et du Cantal. Il en résulte une rivière d'abord abritée et mal alimentée, ensuite généreusement pourvue par les pluies qui frappent ces reliefs. À l'inverse du cas général, le débit spécifique croît ici, vers l'aval, de 14 à 17 litres par seconde et par kilomètre carré (16 à Sarrans, 2 462 km2). Après le confluent, et Cajarc (7 033 km2), avec un débit de 122 mètres cubes par seconde, le chevelu disparaît dans les causses du Quercy jurassique, où les méandres s'encaissent, et revient dans les sables et les marnes tertiaires.

    Le régime du Lot évolue comme celui du Tarn, du type nivo-pluvial (maximums en mars et en décembre) au pluvial océanique, avec un sommet en janvier. L'irrégularité de cette rivière, où le karst ne retient pas l'eau, est notoire et supérieure à celle du Tarn. À la station de Cajarc, les débits journaliers extrêmes ont un rapport de 1 à 3 000 environ. En août 1949, on a relevé 1 mètre cube par seconde, et 2 900 mètres cubes par seconde en décembre 1944. La crue de mars 1783 a donné 3 400 mètres cubes par seconde à Entraygues (5 500 km2), au confluent de la Truyère, et 4 000 à Cahors (9 170 km2). Le maintien d'une pente forte dans le haut bassin, sur le Lot et surtout la Truyère, lui vaut une puissance installée et une productibilité électrique annuelle presque doubles de celles du Tarn.

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